OM ‍: De Zerbi l’a humilié, Brassier n’a pas oublié

OM : De Zerbi l’a humilié, Brassier n’a pas oublié

Absent des plans de Roberto De Zerbi, Lilian Brassier avait quitté l’Olympique de Marseille quelques mois après son arrivée l’été dernier. Une expérience que le défenseur central ne risque pas d’oublier, lui qui avait été humilié par l’entraîneur italien devant tout le groupe.

Ça ne rigole pas à l’Olympique de Marseille. Alors que d’autres clubs accordent un temps d’adaptation aux nouveaux venus, la direction olympienne n’hésite pas à pousser une recrue vers la sortie si elle ne répond pas aux attentes dès ses premiers mois. Lilian Brassier peut en témoigner après son passage express en première partie de saison.

« Il faut que ce soit rapidement positif, réussir à se mettre dans le bain d’entrée, a confié à So Foot le défenseur central prêté à Rennes cet hiver. Mais ce sont des choses qui arrivent dans une carrière. Quand il se passe quelque chose à Marseille, on en parle partout, ça prend de l’ampleur, mais il y a tellement de joueurs qui changent de club et qui ont un peu plus de mal. Je ne cherche pas d’excuses, ça fait partie de ma carrière, je le vis bien et il faut avancer. »

Si Lilian Brassier a pu tourner la page assez facilement, c’est parce qu’il garde aussi de bons souvenirs de Marseille. A commencer par les méthodes de l’entraîneur Roberto De Zerbi. « Ce que j’en tire, c’est surtout au niveau du placement et de savoir jouer avec la pression de l’attaquant, a décrit l’ancien Brestois. C’est quelque chose qu’il a essayé de m’expliquer, et j’ai mis du temps à comprendre. Aujourd’hui, je le comprends beaucoup mieux en jouant un peu plus à Rennes. J’arrive à mieux l’explorer dans ma tête, visualiser ce qu’il me disait à Marseille. Quand tu maîtrises ça, c’est pas mal. »

La comparaison peu flatteuse

Malheureusement pour lui, le Rennais a mis trop de temps pour assimiler les demandes de l’Italien. Cette lenteur a particulièrement agacé le technicien qui l’avait humilié dans une comparaison avec un jeune du centre de formation. « Tu le vois lui ? Il est avec nous depuis trois jours et il comprend mieux mes consignes que toi qui es avec moi depuis trois mois », avait lâché Roberto De Zerbi devant tout le groupe. « Ouais, c’est vrai, a confirmé Lilian Brassier. C’était surtout une pique pour me faire réagir, on se parlait beaucoup, donc il aimait bien me titiller pour voir ma réaction. C’est comme ça, ça fait partie du truc, je prends. Chacun a sa manière de procéder. » Ce n’était apparemment pas le bon management pour provoquer son déclic.