OM ‍: Avec Gasset, les sourires vont vite disparaître

OM : Avec Gasset, les sourires vont vite disparaître

Pour sa première avec l’Olympique de Marseille, Jean-Louis Gasset a mené ses hommes vers la victoire contre le Shakhtar Donetsk (3-1) jeudi en Ligue Europa. Mais il en faudra beaucoup plus pour rassurer les sceptiques.

Après une série de sept matchs sans victoire toutes compétitions confondues, l’Olympique de Marseille s’est enfin relevé. Il aura fallu attendre les débuts de Jean-Louis Gasset pour voir les Marseillais retrouver le goût du succès contre le Shakhtar Donetsk. Outre la qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue Europa, ce résultat pourrait redonner confiance aux Olympiens. En revanche, le nouveau coach phocéen ne se débarrassera pas des critiques aussi facilement.

Parmi ses nombreux détracteurs, le journaliste Julien Laurens ne serait pas surpris d’assister à un fiasco à Marseille. « Je pense qu'ils cherchaient seulement un entraîneur intérimaire jusqu'à la fin de la saison, a expliqué le spécialiste de TNT Sports. Ils voulaient un Français. Cela excluait quelqu'un comme Christophe Galtier, qu'ils veulent pour la saison prochaine et qui est actuellement au Qatar. Gasset a accepté un contrat de quatre mois, comme Rudi Garcia l'avait fait. »

L'OM part de trop loin

Puis notre confrère a fait le lien entre la nomination de Jean-Louis Gasset et la partie stéphanoise au sein du club. « L'un des dirigeants, le directeur général Stéphane Tessier, vient de Saint-Etienne, a rappelé Julien Laurens. Il a travaillé avec Gasset à Saint-Etienne. Il y a beaucoup d'anciens Stéphanois à Marseille en ce moment, ce qui est assez ironique quand on connaît la rivalité entre les deux clubs. »

« Mais ils ont choisi Gasset qui avait fait du bon travail à Saint-Etienne en les emmenant jusqu'à la quatrième place de Ligue 1 pendant la saison complète qu'il a passée au club. Cela n'a pas beaucoup de sens, et je pense que beaucoup de supporters marseillais ne sont pas contents, a-t-il souligné. Cela pourrait être un désastre complet. Ils sont neuvièmes au classement, à huit points de la cinquième place, et ils ont besoin d'une qualification européenne. » Un objectif difficile à envisager à l'heure actuelle.