« Il y a un mois, la balle était dans mon camp. Il avait consenti des efforts mais ça s’est joué sur un arbitrage financier et un mauvais timing », a révélé Vincent Labrune au sujet d’André Villas-Boas. Preuve que l’Olympique de Marseille est passé tout près d’enrôler un entraîneur de renom malgré ses moyens financiers limités. Car selon José Anigo, le technicien portugais aurait pu prendre sa place s’il ne s’était pas déjà mis d’accord avec le Zénith Saint-Pétersbourg. Rien à voir avec le standing de l’OM sur la scène européenne donc.
« Je ne suis pas au courant, mais je crois qu'il ne voulait pas venir parce que j'étais là, parce que je lui faisais de l'ombre, a plaisanté Anigo en conférence de presse, avant d’évoquer la vraie raison. Non plus sérieusement, parce que sinon vous allez le prendre au premier degré, je crois qu'il avait un projet au Zénith, il avait ça dans les tuyaux, mais ne pensez pas que l'OM n'intéresse pas un bon entraîneur européen ou un grand entraîneur européen. Là, vous vous trompez. Même si on n'est pas le PSG, même si on n'a pas autant d'argent qu'eux, les entraîneurs qui veulent venir à Marseille - et des très bons - il y en a beaucoup. Si je peux vous enlever un doute, levez-le vous de suite ! » Que l’OM se rassure, Villas-Boas aurait également été approché par le PSG l’été dernier, sans succès.
