Mandanda s'agace d'être n°2 chez les Bleus

Mandanda s'agace d'être n°2 chez les Bleus

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Inamovible gardien de but de l’OM, Steve Mandanda aligne les bonnes performances avec le club phocéen, et cela depuis plusieurs saisons, mais pour l’instant, que ce soit dans l’esprit de Raymond Domenech, puis de Laurent Blanc et désormais de Didier Deschamps, il n’est que le numéro 2 en équipe de France. Dans l’ombre d’Hugo Lloris chez les Bleus, Mandanda admet avoir du mal à toujours vivre cette situation et dans les colonnes de l’Equipe il ne masque pas son spleen, n’étant pas loin de penser que les jeux sont faits et pour longtemps.

« Il y a un facteur déterminant à prendre en compte c’est cette éternelle comparaison avec Hugo. Pendant trois-quatre ans, on ne parlait que de ça. Et j’ai vraiment l’impression qu’on ne relevait que mes contre-performances à ce moment-là. Si cela me polluait l’esprit ? Avant, oui. Beaucoup même. Je pense que l’écart entre nous n’est pas énorme. Mais depuis 2010, j’ai totalement décroché de ces comparaisons. C’est stérile. Je n’abandonne pas, ce n’est pas mon genre. Je ne dis pas que c’est perdu, non. Peu importe ce que je fais, ça ne va rien changer non, confie, dans le quotidien sportif, avec visiblement encore de l’amertume, le gardien de but de l’Olympique de Marseille, qui n’a pas voulu polémiquer sur la titularisation de Lloris contre la Biélorussie, alors que ce dernier était malade. Je le comprends, parce que ça m’est arrivé aussi de jouer un peu malade ou blessé. Le coach lui a demandé, il se sentait apte, dont il a joué. Hugo a tout simplement raconté ce qui s’est passé. Si je suis moins fort que lui-même quand il malade ? Je le prends aussi comme cela. Mais ça change quoi ? (…) D’aller pleurer, brailler, qu’est ce que ça va changer ? J’aurais aimé jouer contre l’Australie par exemple. Mais le coach a pris sa décision et je dois la respecter. »