Malmené à l’OM, Tudor est sous-coté

Malmené à l’OM, Tudor est sous-coté

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Parfois critiqué, Igor Tudor a reçu le soutien de Jérôme Alonzo. Le consultant estime que l’entraîneur croate n’est pas suffisamment valorisé pour son travail à l’Olympique de Marseille.

A chaque contre-performance de l’Olympique de Marseille, il n’est pas rare que les critiques se dirigent vers l'entraîneur Igor Tudor. Il suffit de se rappeler le match nul concédé face à Strasbourg (2-2) le 12 mars au Vélodrome. De nombreux supporters et observateurs avaient pointé du doigt ses changements défensifs opérés en fin de partie. Des commentaires injustes d’après Jérôme Alonzo, lequel estime que le Croate mérite plutôt des compliments, notamment pour sa capacité à inverser le cours des rencontres.

Les choix décisifs de Tudor

« Il est souvent très bon en cours de match, a encensé le consultant contacté par La Provence. On ne compte plus les débuts de deuxième mi-temps où l'équipe est transfigurée, pas plus tard que face à Strasbourg d'ailleurs, après un premier acte sincèrement dégueulasse. Tudor agit beaucoup et je ne reprocherai jamais à un coach d'être proactif sur son banc de touche. Un coach, c'est comme un joueur, même pire puisque ses décisions ont un impact direct sur le collectif. »

« Parfois c'est bien, parfois il se trompe. (Contre Strasbourg) C'est vrai que ce n'est pas son meilleur match, a reconnu l’ancien gardien. Mais tu ne peux pas lui en vouloir. Pour moi, un coach a le droit à l'erreur. C'est trop facile de taper sur lui. Ce que réalise ce mec est phénoménal depuis le mois d'août, malgré les sifflets avant son premier match et ceux après l'élimination de la Ligue des Champions. Il propose du jeu, il a de super résultats en championnat, mais tu as l'impression qu'il ne suscite pas un engouement à la hauteur de ce qu'il apporte à ce club, cette ville. »

« Il protège son groupe, il joue son rôle. Il est toujours là à l'échauffement, derrière ses joueurs. Ce gars est omniprésent, il s'engage à 100%. Alors forcément il se trompe. Même si certains de ses choix peuvent paraître incompréhensibles pour le public marseillais, comme la gestion du cas Dimitri Payet, il faut apprendre à relativiser, voir d'où l'on vient et constater qu'à la mi-mars son équipe est un très beau deuxième. Tu ne peux pas demander à un coach de ne jamais faire de fautes. Dans le foot de haut niveau, c'est juste impossible. Il faut l'accepter », a réclamé Jérôme Alonzo, surpris par le traitement infligé au coach marseillais.