La décision de l'OM de quitter la Provence pour rejoindre l'Italie afin de travailler dans le calme a beaucoup surpris. C'est un non-sens pour ce journaliste.
L’OM a décidé de sortir les grands moyens à la surprise générale cette semaine en allant s’exiler à Rome. Le timing est assez fou car la capitale italienne est en fusion depuis le décès du Pape François. L'ensemble de la délégation s'est même rendu dans la cite pontificale ce mercredi pour lui rendre hommage, mais il y a surtout plusieurs matchs importants de Ligue 1 à préparer pour essayer de finir la saison sur le podium. Pour justifier ce départ totalement inhabituel pour un club français, Pablo Longoria a tenu à prendre la parole, assurant à la fois que c’était de son initiative, mais aussi que c’était une étape nécessaire pour échapper aux bruits qui peuvent courir à Marseille et déranger l’équipe. Une prise de position qui a eu le don de beaucoup surprendre Nabil Djellit, qui a comparé le départ des joueurs de l’OM en Italie à une émission de télé-réalité bien connue.
De Zerbi trop nerveux, un problème pour l'OM ?
𝘚𝘪𝘮𝘱𝘭𝘺 𝘑𝘰𝘯𝘢𝘵𝘩𝘢𝘯 𝘙𝘰𝘸𝘦 😮💨 pic.twitter.com/yoDOFbGuGP
— Olympique de Marseille (@OM_Officiel) April 23, 2025
« Marseille, c’est extraordinaires. Il y a les Marseillais à Dubaï, à Miami, et maintenant les Marseillais à Rome. Ils étaient bien Ligue 1, non ? J’espère que ça va continuer. Je trouve un peu leur saison irréelle sous certains aspects. Tu as l’impression qu’ils passent au confessionnal comme dans une émission de télé-réalité. Un coup c’est Longoria, un coup c’est Benatia. Tu as De Zerbi qui est dans son monde parallèle où il se créé des névroses alors que la situation est loin d’être catastrophique au classement », a balancé le journaliste de France Football, persuadé que l’OM se met une grosse pression pour pas grand chose ces dernières semaines. Ce ne sont donc pas les prises de parole du président et du directeur sportif de l'OM qui ont permis de convaincre Nabil Djellit que le club olympien était bien géré et serein.
Et cette retraite en Italie fait clairement monter la tension tant une défaite contre Brest ce dimanche semble impossible à imaginer après une telle préparation d’une semaine complète dans une mise au vert totale. Mais s’il suffisait de partir au vert pour gagner des matchs, cela se saurait et c’est à ce niveau que Nabil Djellit a souhaité s’en prendre à la direction de l’OM trop nerveuse à son goût ces dernières semaines.