Fernando Morientes, le plus madrilènes des Marseillais avec Gabriel Heinze, donne la recette pour faire trembler le Real Madrid dans son antre mercredi.
Ancien de la maison madrilène, Fernando Morientes aura de précieux conseils à prodiguer à son entraineur Didier Deschamps avant le match de Ligue des Champions de mercredi, et notamment sur le plan de l’approche psychologique. Pour l’attaquant marseillais, l’idée est de ne pas partir perdant dès le coup d’envoi, chose peu évidente à faire lorsque l’on affronte une équipe composée des meilleurs joueurs au monde, et qui empile les buts à chaque sortie en ce moment. « J'ai recroisé des anciens adversaires qui ont admis avoir ressenti un complexe d'infériorité, avoir eu le sentiment d'être dans la peau de petits soldats venant défier les Galactiques. Cette image, il faut l'effacer tout de suite avant d'entrer, sinon c'est fichu. A une heure du coup d'envoi, si le mental n'est pas lavé de tous ces détails - les Ballons d'Or, les supporters, le passé en Coupe d'Europe-, c'est perdu », a prévenu l’Espagnol, qui préfère donc insister sur les principaux problèmes que peuvent rencontrer les « Galactiques nouvelle génération », le physique et la tactique.
« Les meilleurs joueurs du monde sont censés être au Real. Quand une équipe a autant de talents, elle pêche souvent par le physique. Si on est capable d'imposer un football de contact, de mettre le pied pour se faire respecter, on leur compliquera la vie. Après, il faut être réaliste, on doit s'attendre à courir derrière le ballon. Si les Madrilènes l'ont à 70%, on est mal barré. Ils multiplieront les occasions et nous, avec 30%, on va jouer dans notre camp, défendre sous la pression et reperdre le ballon très vite (…) Le Real aime attaquer et, du coup, se découvre. Parfois dans la surface, ils sont cinq ou six. Entre les lignes, il y a un vide de cinquante mètres. C'est là-dessus qu'ils sont prenables », a expliqué Fernando Morientes, qui espère bien désormais le démontrer sur le terrain, après avoir eu sa chance face à Valenciennes samedi dernier.
