L'OM victime du syndrome PSG, le constat est terrible

L'OM victime du syndrome PSG, le constat est terrible

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L'OM n'a pu faire mieux que match nul (1-1) ce dimanche face au Stade Rennais en Ligue 1. Un faux pas dommageable pour les hommes d'Igor Tudor. 

A Marseille, on doit certainement voir cette trêve comme une aubaine. Il faut dire qu'avec ce calendrier infernal, entre la Ligue 1 et la Ligue des champions, l'OM a quelques difficultés. Sur la scène européenne, les Phocéens n'y arrivent pas du tout. Pour ne rien arranger, ils perdent en plus de l'énergie. Cela s'est vu face à Rennes ce dimanche au Stade Vélodrome. Malgré quelques belles volontés affichées dans le jeu, les Marseillais n'ont pu faire mieux que match nul. Une deuxième contre-performance de suite à domicile qui inquiète certains observateurs. C'est le cas de Ludovic Obraniak qui estime que, un peu comme le PSG de son côté, l'OM est surtout jugé sur ses performances européennes cette saison après des années bien difficiles à ce niveau. 

L'OM, c'est grave Docteur ? 

Présent ces dernières heures sur le plateau de La Chaine L'Equipe, le consultant a prévenu d'un coup de mou à l'OM. « Il y a un coup de mou. Il y a un état de grâce extraordinaire depuis le début de la saison. Ils ont surfé la dessus mais ils ont pris un gros coup de batte de baseball derrière la tête contre Francfort. Cet état de grâce demandait confirmation au niveau supérieur en Ligue des Champions, c’était le juge de paix et ils se sont un peu ratés. Je trouve que l’OM, sur les dernières saisons, est une équipe qui s’accroche. Même quand ça va mal, ils ne perdent pas. Il y a des choses qui sont perfectibles. Gerson n’est pas très bon, Dimitri Payet peut revenir, il y a des complicités à trouver. Il faudrait diversifier un peu le travail. Tudor va avoir 15 jours pour travailler sur d’autres solutions », a notamment indiqué Ludovic Obraniak, qui sait que l'OM va devoir s'adapter à bien des situations cette saison si le club veut rentrer dans ses objectifs. Igor Tudor va d'ailleurs devoir jongler avec les profils de son effectif, alors que certains joueurs commencent à montrer des signes d'agacement au fil des semaines.