Comme cela était fortement pressenti ces dernières heures, Amar Dedic va bien quitter l’OM à la fin de la saison, six mois seulement après son arrivée en provenance du RB Salzbourg.
Utilisé à neuf reprises par Roberto De Zerbi depuis son arrivée en provenance du RB Salzbourg au mercato hivernal, Amar Dedic n’a pas convaincu l’entraîneur italien de l’Olympique de Marseille. Depuis plusieurs jours, l’hypothèse d’un départ de l’international bosnien dès l’été prochain est évoqué. En cause, une clause stipulant que le latéral de 22 ans devait jouer au moins 50% des matchs pour que son option d’achat estimée à 10 millions d’euros soit levée. Dans son édition du jour, L’Equipe fait le point sur ce dossier.
L'OM évite un énorme piège à 10 millions d'euros https://t.co/ywAo0S77fD
— Foot01.com (@Foot01_com) May 7, 2025
Et si le quotidien national indique que Dedic a pris part à plus de la moitié des matchs de l’OM depuis son arrivée, c’est en réalité les minutes disputées qui comptent dans ce cas précis. Souvent remplaçant, Amar Dedic est loin d’avoir joué plus de 50% des minutes possibles depuis son arrivée à l’Olympique de Marseille, ce qui signifie que le joueur va repartir au Red Bull Salzbourg à la fin de la saison. Roberto De Zerbi est évidemment au courant des clauses en ce qui concerne son joueur, et ne l’utilise plus volontairement depuis trois matchs.
Le départ d'Amar Dedic ne fait plus aucun doute
L’entraîneur italien préfère s’appuyer sur Amir Murillo à droite et sur Ulisses Garcia à gauche depuis, deux latéraux qui donnent satisfaction au staff de l’OM. Quentin Merlin, longtemps titulaire à gauche cette saison, a reculé dans la hiérarchie mais reste devant Amar Dedic dans l’esprit de Roberto De Zerbi en tant que remplaçant. A moins d’une grosse blessure dans ce secteur de jeu dans les deux matchs à venir, Amar Dedic ne devrait donc pas reporter le maillot de l’Olympique de Marseille, et s’apprête à repartir en Autriche. L’opération n’aura au final coûté que 1,5 millions d’euros au club phocéen, le prix déboursé pour le prêt payant du joueur alors que son option d’achat était elle fixée à 10 millions d’euros.