L’Olympique de Marseille a décidé de séparer en deux entités différentes son équipe masculine et son équipe féminine. Avec un futur à la OL Lyonnes pour la section femmes du club phocéen ?
Champion de D2 féminine la saison passée, l’Olympique de Marseille va retrouver l’Arkema Première Ligue durant l’exercice 2025-2026. Une bonne nouvelle pour les fans du football féminin du côté de Marseille. Mais ce retour dans l’Elite s’accompagne d’un changement majeur. Avant, les sections masculine et féminine de l’OM étaient regroupées sous une même entité. Désormais, ce ne sera plus le cas. En effet, selon Sportune, le club a choisi de diviser l’OM masculin et l’OM féminin en deux entités juridiques distinctes. Si les liens entre les deux sont toujours là, sachant que la seconde appartient à la première et que Frank McCourt est l’actionnaire majoritaire des deux, ce changement de statut pose question. Est-ce que l’OM féminin est voué à être vendu comme l’équipe féminine de l’OL ? Sportune pose la question. « Il est tentant d’imaginer une cession totale de l’équipe féminine, maintenant qu’elle appartient au top 12 national, à la manière du découpage opéré par l’Olympique Lyonnais avec OL Lyonnes. Sollicité, le club exclut catégoriquement cette hypothèse », peut-on lire sur le média spécialisé dans les finances du sport et notamment du football français.
Un changement pour attirer de nouveaux investisseurs ?
Quoi qu’il en soit, cette séparation des marques « ouvre la porte à l’arrivée de nouveaux investisseurs minoritaires ». Mais pas de n’importe quelle façon. Toujours ouvert à l’idée de recevoir l’aide d’autres investisseurs, Frank McCourt avait posé ses conditions en juin dernier dans les colonnes du JDD : « C’est possible, mais seulement s’il y a une raison stratégique et s’ils partagent les mêmes valeurs ». En tout cas, avec cette décision forte de placer les féminines en indépendantes, l’OM va dédier un staff, des dirigeants et une organisation exclusive autour de ses filles. Cela, couplé à un recrutement estival intéressant, montre que Marseille va jouer autre chose que le maintien la saison prochaine en Arkema Première Ligue, où les ennemies lyonnaises et parisiennes seront toujours (loin ?) à l’avant.