L'OM poursuit Baup jusqu'au bout de la nuit

L'OM poursuit Baup jusqu'au bout de la nuit

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Arrivé à l’été 2012 au poste d’entraineur de l’OM, Elie Baup mettait ainsi fin à une période de trois ans sans diriger une équipe. "Enfin", a clairement du se dire le technicien à la casquette, qui avoue ne pas avoir très bien vécu physiquement cette période de disette. Et pourtant, l’ancien coach de Toulouse, Saint-Etienne, Bordeaux et Nantes s’est confié dans France Football sur l’état dans lequel son poste à l’OM le met sur le plan physique, notamment avec un énorme stress et des nuits de sommeil très courtes. Mais visiblement, l’énorme pression qui l’entoure lui permet également de se maintenir en forme coûte que coûte. 

« Pour moi, le stress, il fait partie du métier, c’est une manière de vivre. Je l’ai intégré. Au contraire, il me stimule. Quand j’ai coupé pendant une période, ça m’a manqué terriblement ! Je n’étais plus moi-même au quotidien. Le stress, il fait partie de ma vie Quelque part, ça me permet de rester jeune. C’est la chance qu’on a. Le matin, quand tu arrives, tu dois être en forme. Tout le temps. Tu n’as pas le droit d’avoir un coup de moins bien. Quand tu arrêtes, que tu n’es plus dans cet état d’esprit, c’est là où tu choppes des grippes, des trucs que tu n’as jamais eus. Depuis que je suis entraineur, je n’ai jamais manqué un jour. Etre avec des jeunes, mine de rien, ça influence. Parce qu’on rigole, quand même. Entrainer, c’est un truc formidable. Mais c’est un métier d’insomniaque. En continu, je ne dors pas. Une heure et demi, deux heures, je me réveille, je me rendors. Je fais des nuits hachées, comme ça. Finalement, je me lève le matin, je suis fatigué. Après, heureusement, tu te remets dans l’action parce que tu repousses la fatigue sans t’en rendre compte », a expliqué Elie Baup, qui rejoint dans une partie de ses propos un certain Didier Deschamps, qui avait expliqué qu’être entraineur de l’OM l’avait miné physiquement sans qu’il se rende compte de rien.