Gerets heureux mais râleur

Gerets heureux mais râleur

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Décisif par ses changements à la pause, Erik Gerets était ravi du résultat final, même si le dernier but encaissé lui est resté en travers de la gorge.

L’entraineur marseillais n’a pas apprécié le dernier but grenoblois et l’a fait savoir. En dépit de la victoire 4-1 qui permet bien sûr à l’OM de poursuivre sa belle série en championnat, Erik Gerets a eu des mots assez durs envers ses défenseurs coupables d’avoir laissé Courtois réduire le score dans les arrêts de jeu. « C'est bien de marquer quatre buts. A 3-0, je voulais vraiment qu'on continue. Mais ça fait un peu râler de prendre un but comme ça dans les dernières secondes. Bien sûr, il y a la fatigue, mais si l'on n'est pas capable de faire le travail, il faut le dire avant le match. Et quand on joue bien, on ne sent plus la fatigue », a assuré l’entraineur de l’OM, qui vise également Mamadou Niang, remplacé à la pause et en méforme, ce qui explique en partie le mauvais début de match des pensionnaires du Vélodrome.


« La première mi-temps, ce fut une petite catastrophe. S'ils avaient marqué, cela aurait été plus compliqué pour nous. En deuxième mi-temps, on a montré notre vrai visage, avec beaucoup plus de mouvement. A la mi-temps, j'ai surtout fait quelques changements qui ont eu de l'effet, avec notamment la rentrée de Lorik Cana. J'espérais ne pas avoir à le faire jouer, mais j'ai été obligé. Il aurait dû recevoir plus de ballons. Niang, lui, n'était pas bien physiquement. Parfois il faut savoir accepter qu'un joueur puisse être plus fatigué que les autres. Mais pour le reste, je suis content, on a marqué de beaux buts », a tout de même souligné Erik Gerets, pour qui cette réussite sur coup de pied arrêtés sur les trois premiers buts est un bon signe en vue du match retour face à Donetsk, la semaine prochaine.


« On a la possibilité de se qualifier, mais ce sera extrêmement dur. Si l'on tire nos coups de pied arrêtés comme aujourd'hui, avec autant de présence devant le but, ça peut être important. Surtout, si l'on parvenait à remplir le stade comme aujourd'hui, avec tout le bruit qu'ils ont fait, peut-être que ça pourrait impressionner même une équipe comme le Shakhtar. Pour mes joueurs, j'espère pouvoir récupérer Zenden. Samassa, il faut voir son état, un jour ça va, un jour ça ne va pas », a estimé Erik Gerets, qui doit certainement espérer que, jeudi prochain face au Shakhtar, ce sera un jour où « ça va ».