LOSC ‍: Galtier donne le fond de sa pensée sur Twitter, ça clashe

LOSC : Galtier donne le fond de sa pensée sur Twitter, ça clashe

Entraineur au sang chaud, Christophe Galtier a le vent en poupe à l’heure où Lille est en tête de la Ligue 1.

Annoncé dans le viseur de l’OGC Nice et de l’Olympique Lyonnais, l’entraineur du LOSC a déjà fait savoir qu’il ne suivait pas vraiment les rumeurs sur son compte, et attendait de s’asseoir avec le président en fin de saison pour décider de son avenir. Ancien coach de l’ASSE, Galtier ne fait toutefois pas totalement l’unanimité du côté de Lyon par exemple, où la communauté des supporters est très présente sur les réseaux sociaux. Pas de quoi faire peur à « Galette », qui a donné son avis très tranché sur ce mode de communication pas du tout à son goût. 

« Je crois que c’est la plus grosse connerie qu’on ait pu inventer. Ça rend les gens cons car ils pensent qu’avec leur tweet, ils arrivent à influencer l’opinion. Je trouve que ça rend l’homme con. Je n’en parle même pas à mes joueurs car c’est une cause perdue… », a expliqué dans un entretien à 20 Minutes l’entraineur des Dogues, qui aimeraient bien que les suiveurs des réseaux sociaux se calment sur leur prétendue influence sur la vie du club et les décisions du coach. Pas de quoi faire sourciller Christophe Galtier, qui avoue beaucoup plus facilement écouter surtout son épouse, notamment en ce qui concerne son comportement et ses éventuels pétages de plomb. 

« Il y a quelques semaines, j’ai pété les plombs en traitant l’arbitre de malhonnête. Ça m’a coûté une suspension. Quelques heures après, elle est venue me dire « Qu’est-ce que tu as fait ? Tu es ridicule ». Après, elle aime le foot mais elle n’est pas connaisseuse. Elle sait que c’est un métier difficile dans lequel il y a une grosse pression. Elle fait en sorte de ne pas en rajouter et d’être au contraire un peu ce garde-fou. Elle n’est jamais ni dans l’euphorie, ni dans la déprime. Elle est d’humeur égale », a souligné l’entraîneur du LOSC, qui peut s’appuyer sur sa moitié pour garder les pieds sur terre.