Pour Martel, le foot c'était mieux avant

Le président du RC Lens concède sans mal qu'il a du mal à s'adapter aux moeurs du football, qui ont bien changé ces dernières saisons, mais pas vraiment dans un sens qu'il apprécie. « Cela n’a plus rien à voir. L’argent a pris le dessus sur tout. Autrefois, on était des clubs à forte identité. Aujourd’hui, quatre ans dans le même club pour un même joueur, c’est un miracle (...) Un jour, il y aura autant de managers que de joueurs. Les méthodes, l’organisation ne sont plus les mêmes. On est devenus de véritables entreprises. Le milieu s’est professionnalisé au détriment de l’amour du jeu, du terrain et du maillot, ce qui me fait vibrer (...) Mais je suis peut-être vielle France », constate Gervais Martel dans les colonnes du quotidien sportif.