Sans Gourcuff, Bordeaux est plus « ‍conventionnel ‍»

Sans Gourcuff, Bordeaux est plus « conventionnel »

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Après Laurent Blanc, qui a quitté le club et s’est depuis pris les foudres des dirigeants bordelais, ce sera certainement au tour de Yoann Gourcuff. Nicolas de Tavernost, patron de M6 et actionnaire principal des Girondins, a tiré le premier en reconnaissant que le salaire du milieu de terrain international faisait quelque peu grincer des dents dans le vestiaire, et que son départ permettait de remettre les choses à plat avec l’effectif.

« Je ne sais pas si le vestiaire était excité. Disons qu’il y avait quelques tiraillements. Ce n’est pas tacler Laurent Blanc de dire qu’on a perdu du temps l’an passé. Bordeaux a commencé à perdre en janvier car on savait Blanc paumé dans sa tête. Son avenir était déterminant pour celui du club. Il a fallu faire avec. Aujourd’hui, après une fin de cycle catastrophique, il faut rattraper le retard. Bordeaux repart avec un effectif plus conventionnel. Jean Tigana est courageusement en train de procéder à des ajustements », a reconnu de Tavernost, qui préfère clairement le costume d’outsider qu’est en train de revêtir son club, plutôt que celui de favori que les Girondins n’ont pas su assumer la saison passée.