Propriétaire des Girondins de Bordeaux, Gérard Lopez n'a pas bien accueilli l'offre de rachat formulée par Oliver Kahn. Un refus étrange alors que son club est dans une situation financière critique et que la pression est très forte sur les épaules de l'homme d'affaires.
L'été de tous les dangers approche pour Bordeaux. Le sextuple champion de France est dans le flou concernant son avenir sportif et financier. La dette des Girondins reste très importante et une montée en National est presque indispensable. Néanmoins, les Marine et Blanc n'occupent pas la première place de leur groupe, la seule garantissant une montée à l'échelon supérieur. Dans ce contexte angoissant, l'offre de rachat d'Oliver Kahn est une vraie chance. Accompagné d'investisseurs, l'ancien gardien allemand donne 30 millions d'euros pour mettre la main sur le club girondin.
Gérard Lopez de plus en plus isolé
Cependant, les supporters ont vite déchanté. Gérard Lopez n'a pas accepté la proposition d'Oliver Kahn, indiquant même qu'aucune offre ne lui était parvenue. L'entêtement de l'homme d'affaires hispano-luxembourgeois irrite les fidèles suiveurs des Girondins de Bordeaux. Le commentateur radio Julien Bée a relaté sur le média Forever la tension extrême qui entoure le propriétaire du club bordelais en ce moment.
Oliver Kahn et Gérard Lopez, la guéguerre qui plombe Bordeaux https://t.co/scKb3bqOjO
— Foot01.com (@Foot01_com) April 16, 2025
« Une fois le plan de continuation passé, cela doit ensuite négocier pour une éventuelle vente, même s’il semblerait que Gérard Lopez ne soit pas en attente d’un investisseur, puisqu’il pourrait assurer les prochaines saisons en N2 ou en N1 selon ses dires. C’est un sujet sensible, les supporters se divisent sur le cas Gérard Lopez. Il va falloir que ça se termine, et même pour Gérard Lopez ça ne doit pas être très confortable de se dire qu’on est détesté par 80 voire 90% des supporters du club que l’on détient », a t-il lâché. Autant dire que Gérard Lopez doit être sûr de son projet futur pour le club, sous peine de se mettre réellement en danger à Bordeaux.