L1 ‍: Eyraud-Longuépée, le duel des présidents maudits ‍!

L1 : Eyraud-Longuépée, le duel des présidents maudits !

Le match entre Bordeaux et Marseille est un classique de la Ligue 1, la version 2020-2021 opposera également deux clubs dont les présidents sont haïs par leurs propres supporters.

Les Girondins de Bordeaux et l’Olympique de Marseille sont deux clubs qui appartiennent au patrimoine du football français. La rivalité des deux équipes a toujours été spectaculaire, et elle le sera encore ce dimanche soir au Matmut Atlantique, le club au scapulaire tentant de continuer son incroyable série de 44 ans sans défaite face à l’OM à domicile. Mais si dans le passé les présidents des deux clubs se sont opposés, personne n’a oublié les duels entre Claude Baez et Bernard Tapie, cette année, c’est plutôt un match entre les deux présidents les plus détestés par leurs supporters à savoir Frédéric Longuépée et Jacques-Henri Eyraud. Les deux hommes, placés là par des actionnaires américains, sont soumis à une énorme pression des Ultras qui n’ont cesse d’exiger qu’ils partent. Des demandes récurrentes qui n’ont pas abouti, King Street et Frank McCourt n’ayant pas cédé.

Dans Sud-Ouest, on constate que la situation est similaire, et que les résultats sportifs ne sont pas si éloignés que cela, même si du côté de Marseille on accepte moins facilement de ne plus être un club dominant en Ligue 1, ce que Bordeaux a admis. « Porteurs de ce projet, les deux présidents se sont attirés les foudres des supporters, pointant l’oubli du sportif et de l’identité. Franck McCourt a démenti un projet de vente, comme King Street via Frédéric Longuépée. Arrivés l’été dernier, les directeurs sportifs Pablo Longoria et Alain Roche ont la mission de recruter peu cher. A Bordeaux, le passage dans le second peloton n’est plus un non-dit. A Marseille, il sera plus dur à faire passer », explique le quotidien régional. Ce qui est certain, c’est que si Bordeaux s’impose ce dimanche, Frédéric Longuépée sera tranquille quelques jours, il n’est pas certain que cela soit le cas pour Jacques-Henri Eyraud, même si l’OM gagne après des décennies de défaites à Bordeaux.