Bordeaux va « ‍rectifier le tir ‍»

Bordeaux va « rectifier le tir »

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Jean Tigana a donné les premières indications sur ce qu’il attendait de ses joueurs à la reprise des Girondins, sur le terrain comme en dehors.

Très attentif lors des premiers entrainements de reprise des Girondins, Jean Tigana a essayé de faire parler son œil d’entraineur expérimenté sur le Vieux Continent pour essayer de dénicher les raisons de l’écroulement bordelais de la fin de saison dernière, qui est encore dans toutes les mémoires en Gironde. Et le premier détail n’a pas échappé à l’ancien technicien de Lyon, Monaco, Fulham et Besiktas, qui a rapidement remis les pendules à l’heure avec ses joueurs, au propre comme au figuré.

« D'abord, c'est le président qui m'a présenté. Depuis ma première arrivée aux Girondins en 1981, il y en a beaucoup qui n'étaient pas nés. On a refait l'historique qui est assez long. Les discussions vont commencer lorsque l'on va être en stage. La première des choses que je leur ai demandée, c'est le respect des horaires. Ce matin, certains étaient en retard, je trouve ça un peu surprenant. On va rectifier le tir. C'est la politesse, un collectif ne peut pas toujours attendre quelqu'un », a rappelé Jean Tigana, très marqué par son long passage à Fulham, dans un univers britannique où les joueurs arrivent souvent bien avant le début de l’entrainement ou des matchs pour discuter entre eux avant de s’habiller.

Passé ce constat, l’ancien international tricolore a inévitablement fait le point sur le marché des transferts, sans donner beaucoup de pistes toutefois si ce n’est celle de la nécessite de recruter un attaquant de pointe, avant de rappeler qu’il comptait bien transmettre la culture de la gagne à ses joueurs. « Si vous regardez mon parcours comme joueur, entraîneur, j'adore gagner, j'ai toujours gagné. Dans tous les clubs, sauf Lyon, où on avait fini deuxième. A l'époque, c'était le meilleur résultat dans l'histoire du club. A Monaco, Fulham, Besiktas, j'ai gagné. Si je viens aux Girondins, je n'ai pas le tempérament de laisser courir. S'ils m'ont choisi, c'est qu'ils me connaissent », a rappelé le technicien à l’allumette, qui partira vendredi avec tout son groupe pour un stage de préparation, avant de faire un premier tri dans son effectif.