Bordeaux ne l’a pas volée

Bordeaux ne l’a pas volée

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A la première place de leur groupe, les Girondins peuvent aborder la phase retour avec sérénité, même s’ils sont bien conscients d’être encore loin de la qualification.

Revenu de l’enfer après un but contre son camp rapide, Mickaël Ciani symbolise également la nouvelle donne bordelaise, capable comme Lyon, de sortir d’un match de championnat médiocre pour faire tomber un grand d’Europe. Une victoire qui tombe bien puisqu’elle assure la première place du groupe aux Girondins, même si tout pourrait être très rapidement bouleversé en cas de défaite en Bavière.

 

« Nous avons réalisé un bon parcours sur la phase aller et nous n'avons pas volé ces sept points. Mais il est hors de question de penser déjà aux huitièmes de finale. J'ai déjà connu personnellement pareille situation, nous comptions sept points en trois matches et au final, cela n'avait pas suffi. Donc, restons prudents et ne brûlons pas les étapes », a demandé Cédric Carrasso, ancien de l’OM, qui avait connu une situation similaire en Provence avant de subir une cruelle désillusion lors de la dernière journée.

 

Surtout que les Girondins n’ont pas encore, à l’image également de leur douloureuse victoire face à Haïfa, su faire véritablement la différence sur le plan européen. C’est donc sur la régularité et l’efficacité que le portier bordelais souhaite désormais insister. « Quand on joue vraiment deux mi-temps pleines, quand nous restons concentrés du début à la fin, au lieu de sortir du matches par moments comme nous l'avons fait récemment en championnat, on est capable, malgré quelques ratés, de sortir de belles productions et de battre les grands d'Europe. C’est un match que nous aurions dû plier plus tôt. Quand on en a l'occasion face à une équipe allemande, ce qui arrive rarement, il ne faut pas s'en priver », a rappelé Cédric Carrasso, qui sait bien qu’au retour, les Bavarois feront tout pour mettre la tête sous l’eau de leurs adversaires girondins. Les voilà prévenus.