Bordeaux, la petite entreprise de Triaud ne connaît pas la crise

Décidément, il devient difficile de se mettre sur la même longueur d’ondes à Bordeaux. Le désaccord quasi-permanent entre Jean Tigana et Michel Pavon a fini par déboucher sur la démission de ce dernier. Quelques heures plus tard, l’entraineur bordelais reconnaissait que la situation de « crise » devait être gérée au mieux par l’ensemble du club. Mais, à l’approche de la fin de ses vacances, Jean-Louis Triaud a tout de même une nouvelle fois du intervenir par le biais d’un communiqué pour essayer de calmer la tempête naissante, et a dénigré l’emploi du mot « crise ».

« Je n'ai pas eu directement Michel Pavon, mais il souhaitait prendre un peu de recul pour le bien de l'équipe. Cette décision lui appartient. Pour l’instant, il n’est pas question d’une réorganisation du staff. C’est un sujet que j’aborderai avec Jean Tigana à mon retour. Je ne veux pas parler de crise parce que cela ne veut rien dire. Nous sommes dans une situation compliquée depuis plus d'un an et nous allons faire ce qu'il faut pour nous en sortir. A commencer par gagner des matchs parce que c'est ce dont nous avons besoin », a rappelé le président bordelais, qui connait donc le remède pour sortir de cette mauvaise passe, même s’il va devoir pour l’heure traiter avec les conséquences de cette situation.