Bordeaux ‍: Irles viré, Gerard Lopez n’a pas le dernier mot

Bordeaux : Irles viré, Gerard Lopez n’a pas le dernier mot

Après l’échec dans la course à la montée en National 1, Bruno Irles a déjà hâte de reconstruire son effectif et d’entamer la prochaine saison. L’entraîneur des Girondins a été conforté par son président Gérard Lopez. Mais la décision définitive du patron dépendra du verdict du tribunal de commerce de Bordeaux mardi.

Il en faudra plus pour décourager Bruno Irles. Malgré les conditions de travail et surtout l’échec dans la course à la montée en National 1, l’entraîneur de Bordeaux se voit rester la saison prochaine. Le technicien sous contrat jusqu’en 2026 souhaite à nouveau relever le défi au niveau amateur alors que le monde professionnel lui tendait les bras l’été dernier. « J’étais à deux doigts de partir à deux reprises en Bretagne, à Lorient et Guingamp, de repartir sur une belle Ligue 2, confiait-il récemment au journal L’Equipe. J'avais la possibilité d'attendre. Mais, neuf mois plus tard, je ne regrette pas mon choix. »

Excité par le challenge en National 2, Bruno Irles devait néanmoins attendre le coup de fil de Gérard Lopez. Le président et propriétaire du club aquitain avait de bonnes raisons d’envisager un changement de coach après une saison aussi décevante. Mais selon les informations de Sud Ouest, l’ancien entraîneur de Troyes devrait poursuivre l’aventure la saison prochaine. Le quotidien régional révèle une discussion entre Bruno Irles et Gérard Lopez jeudi matin. Et les sources contactées affirment que l’échange « s’est bien passé ».

Irles devra patienter

Autrement dit, l’entraîneur des Girondins garde la confiance de son supérieur. Il existe tout de même une condition pour valider la décision du dirigeant, et non des moindres. Avant d’acter le choix de l’Hispano-Luxembourgeois, il faudra que le tribunal de commerce de Bordeaux valide le plan de continuation présenté par la direction mardi prochain. Bruno Irles devra donc patienter quelques jours, lui dont le contrat prévoit une année supplémentaire en cas de montée.