Bordeaux, « ‍il y a un an… ‍»

Alors que beaucoup de joueurs bordelais souhaitent oublier la fin de saison dernière, David Bellion est de ceux qui n’oublient pas. L’attaquant bordelais tient à rappeler qu’il y a un an, les Girondins marchaient sur l’eau dans toutes les compétitions. Même si l’effectif a été quelque peu chamboulé depuis, l’ancien niçois aimerait voir la même détermination, la même envie d’imposer le rythme d’un match, ce que Bordeaux ne parvient plus à faire depuis bien longtemps.

« La saison va vite. Dans deux semaines, nous serons déjà à un mois de la trêve hivernale. Il faut faire vite et surtout, se rassurer. Gagner, c’est bien mais il faut absolument que nous ayons plus d’assurance dans le jeu, dans la maîtrise. Il y a un an presque jour pour jour, nous parvenions à imposer notre maîtrise à l’adversaire. La tactique était différente mais la qualité était là. Il faut repartir sur les bases, se réfugier dans le travail », a expliqué Bellion avant la réception de Valenciennes, qui représente un piège presque similaire à celle de Brest, qui avait mal tourné il y a 10 jours.

« Nous jouons Valenciennes puis Nancy qui voyage bien. Je pense qu’il ne faut pas trop se soucier de l’adversaire. Individuellement, nous avons des joueurs de qualité, il n’y a rien à dire là-dessus. Nous n’avons pas la même équipe que l’an dernier mais il reste un bloc qui est présent depuis plusieurs années. Nous nous connaissons. Il faut tout faire pour imposer notre style et ne pas forcément analyser les autres équipes. Nous avons de supers joueurs. Il faut se lâcher, c’est la clé, même si c’est facile à dire. Il nous faut un déclic. Cela met plus ou moins de temps à arriver. Il faut tenter de le forcer mais c’est compliqué. Parfois, nous n’arrivons pas à maîtriser les choses », a reconnu David Bellion, qui s’était récemment épanché avec lucidité sur son cas personnel, et semble désormais faire preuve d’autant de perspicacité pour déceler les maux de son équipe. Reste désormais à les régler.