C'est ce mardi que Gérard Lopez connaîtra la décision du tribunal de commerce de Bordeaux concernant son plan de continuation. Puis le dirigeant girondin ira devant la DNCG. Les menaces planent sur la présence de Bordeaux en N2.
Le mardi 24 juin est une date qui risque d'entrer dans la longue histoire du club au scapulaire. Alors que comme d'autres clubs, dont l'OL, les
Girondins de Bordeaux doivent passer devant la Direction du Contrôle de Gestion, Bordeaux a en plus un autre rendez-vous programmé en début de matinée. Car avant la DNCG, c'est le
tribunal de commerce de Bordeaux qui rendra son jugement concernant le plan de continuation que Gérard Lopez a défendu il y a quelques semaines. Une fois cette décision prise, les Girondins se présenteront à 11h du matin face aux gendarmes financiers du football. Dans ce programme XXL, il y a un risque que le club connaît et qui pourrait finir par détruire le projet de l'homme d'affaires. Ce risque, il est mené par des créanciers des Girondins qui refusent d'envisager que la dette du club ne soit pas totalement remboursée, ce qui est pourtant envisagé par le plan déposé par Gérard Lopez.Bordeaux va vivre des heures critiques
Laurent Crocis, journaliste pour L'Equipe et intervenant du podcast de WebGirondins, affirme que plusieurs créanciers sont déterminés, et contesteront une éventuelle décision du tribunal de commerce de Bordeaux en faveur de Gérard Lopez. On pense notamment à la métropole et les clubs qui ont fait des affaires avec les Girondins, et attendent que l'argent qu'on leur doit soit payé intégralement. « Des sources proches du dossier pensent que « les appels seront nombreux ». Devant la justice civile, mais aussi devant la FIFA, inflexible en matière de transferts, et qui pourrait interdire de recrutement les Girondins », précise le journaliste, qui rappelle que ces créanciers auront dix jours pour contester la décision éventuelle du tribunal de commerce, et cela, dès la fin de l'audience prévue mardi à 9 heures. Autrement dit, même une réponse positive des juges ne mettra pas un terme à ce dossier qui risque de mal se finir.