Bordeaux éparpille Ajaccio façon puzzle

Bordeaux éparpille Ajaccio façon puzzle

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Bordeaux a infligé une véritable correction (4-0) à Ajaccio, ce dimanche à Chaban-Delmas, et remonte à la huitième place du classement, tandis que pour l'ACA rien ne va plus et les écarts se creusement sérieusement avec le premier non-relégable.

Entre une équipe de Bordeaux qui restait sur quatre matches sans victoire, et une formation d’Ajaccio qui n’a plus gagné à l’extérieur depuis novembre 2012, cela sentait la fin de série sous le soleil dominical. Et après leur désillusion européenne, les Girondins ont vite retrouvé le sourire, puisque l’on jouait depuis à peine neuf minutes lorsque Jussiê, servi per Sertic, trompait Ochoa d’un tir croisé (1-0). Après ce début catastrophique, les Corses tentaient bien de réagir, et étaient proches d’égaliser sur leur seule véritable occasion en première période, André obligeant Carrasso à faire un gros arrêt (17e). La suite était nettement plus ennuyeuse, Bordeaux retombant dans ses habitudes en gérant de manière un peu trop pépère cet avantage.

Après la pause, Francis Gillot avait clairement trouvé les bons mots, puisque les Girondins revenaient sur la pelouse de Chaban-Delmas avec la ferme intention de vite sceller le destin de cette rencontre, et ils allaient le faire. Après un numéro de Maurice-Belay sur le côté gauche, ce dernier faisait le centre parfait pour Sertic qui doublait la mise (2-0, 50e). Et Ajaccio allait définitivement sombrer, puisque quelques minutes tard, c’est Maurice-Belay qui corsait l’addition (3-0, 55e), ce dernier marquant là son premier but depuis un an et demi, c’était contre Sochaux en avril 2012. Bordeaux était sur un petit nuage et Jussiê y allait de son doublé, en reprenant de la tête un centre de Sertic (4-0, 68e).

La coupe était pleine pour l’AC Ajaccio, qui ne craquait plus, mais ne se procurait aucune véritable occasion et subissait une nouvelle défaite loin de François-Coty. Si Bordeaux se relance clairement avec cette nette victoire, pour les Corses les choses deviennent graves à quelques jours du derby, à Istres et à huis clos, contre Bastia.