Bergeroo fan de Bordeaux

Ancien gardien de but des Girondins puis du LOSC, Philippe Bergeroo attend avec impatience le choc entre les deux clubs ce week-end au stade Chaban-Delmas. « Aujourd'hui, quand je vois ces deux clubs qui me sont chers occuper le haut du pavé, je suis heureux. Les Girondins ont encore une longueur d'avance, mais les Nordistes ne sont plus très loin. À Bordeaux comme à Lille, ce qui n'a pas toujours été le cas du temps où les présidents étaient omnipotents avant que les agents ne viennent marcher sur leurs plates-bandes, on sent qu'il existe une vraie politique de management. C'en est fini de l'argent balancé par les fenêtres... Bordeaux a réussi le bon coup en enrôlant Laurent Blanc et en reconduisant son contrat pour deux ans de plus. C'est l'exemple type d'une politique à long terme, celle qui a permis à Lyon d'être champion de France sept saisons durant », a expliqué dans les colonnes de Sud-Ouest l’ancien entraîneur du PSG et de Rennes, revenu dans le giron fédéral avec l’équipe de France des moins de dix-sept ans, plus de dix ans après avoir gagné la Coupe du monde dans le staff d’Aimé Jacquet. A l’heure du pronostic, Bergeroo n’hésite pas :  « Le LOSC a gardé la "Puel touch". Moins d'individualités qu'à Bordeaux, mais un groupe qui ne cédera rien. Sur le terrain, un 4-3-3 ou un 4-1-4-1 difficile à ébranler. Solide. Mais si Bordeaux veut jouer de l'avant, ce qui est sa qualité essentielle, je ne doute pas qu'il y aura les trois points au bout. Et Lyon se retrouvera forcément dans ses petits souliers. Bordeaux, désormais, c'est un style ! »