Des trois équipes françaises engagées en Ligue des Champions, Bordeaux s’est montré le plus convaincant, en jouant enfin le jeu qui lui a donné le titre la saison passée.
A Turin, Bordeaux a enfin montré un visage digne de celui qui lui a permis d’être sacré champion de France la saison dernière au prix d’une impressionnante série de victoire, à domicile comme à l’extérieur. C’est avec cette mentalité et ce jeu qui avait tant manqué quelques jours plus tôt face à Grenoble que les Girondins sont allés chercher un nul qui aurait très bien pu se transformer en victoire sans un grand Gianluigi Buffon. Malgré cela, Alou Diarra a reconnu avoir été très fier du football pratiqué par ses troupes dans le Piémont.
« On est allé à Turin pour montrer que ce n’était pas le vrai Bordeaux à Londres (0-4 contre Chelsea la saison dernière). Et on a rivalisé avec la Juve, avec de l’ambition. Se contenter de défendre contre des équipes du standing de la Juve demande trop d’effort. Bordeaux n’a pas à nourrir de complexes. Dans un grand soir, on peut rivaliser avec les plus grands. On a plus d’expérience qu’il y a un an et on joue sans se poser de questions. On assume notre titre de champion de France. Quand on se déplace en Europe, on doit montrer qu’on n’est pas là par hasard. Bordeaux doit encore grandir, se montrer pour être respecté à sa juste valeur », a demandé dans l'Equipe le milieu de terrain bordelais, qui se sent comme un poisson dans l’eau dans cette équipe.
« Oui, j’ai trouvé ma place à Bordeaux. Je m’identifie à ce club qui se donne les moyens de ses ambitions. Il me permet de me projeter dans l’avenir », a assuré Alou Diarra, pour qui le plus dur sera, dans cette Ligue des Champions, de confirmer ce nouveau statut face à Tel-Aviv et le Bayern Munich dans les prochaines semaines.
