A Bordeaux, ça sent l’arrêt Bellion

A Bordeaux, ça sent l’arrêt Bellion

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Laissé sur la touche par Jean Tigana, David Bellion commence à se morfondre au sein de l’effectif bordelais. Conscient qu’il n’a plus trop de temps à perdre, l’attaquant girondin se sent un peu inutile et même s’il a encore plus de trois ans de contrat, il ne veut pas se contenter d’un bout de match de temps en temps, ou d’une carrière en CFA.


« Je ne suis pas rassasié, j’ai envie de jouer, de me sentir utile. Là, je ne sers à rien. Que je joue bien ou mal, rien ne changera. Manifestement, je suis le huitième attaquant de Bordeaux. Même en réserve, c’est dur de gagner ma place. Je ne me plains pas. Pire, je suis trop lucide (...) L’entraîneur a dit publiquement que je m’entraînais bien, qu’il n’y avait pas de problème. Mais je vois bien qu’il n’y a rien à faire. Alors, je viens, je m’entraîne. Je ne me laisserai pas désintégrer par ce milieu. Si je suis le huitième attaquant du club ? Je ne peux pas me battre contre ça, ni jouer ce jeu. Mais on ne peut pas m’enlever ma liberté de penser. Je vais bosser encore plus. Et je ferai un choix pour moi, je ne suis obligé de rien, je ne dois rien », prévient David Bellion dans les colonnes de l’Equipe. Un message très clair envoyé à ses dirigeants.