Licata, un miracle ou la fin de carrière ‍?

Licata, un miracle ou la fin de carrière ?

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Opéré en 2009 d’une entorse de la cheville, Alexandre Licata a découvert à cette occasion qu’il souffrait d’une algoneurodystrophie, un problème des tissus musculaire de cette même cheville, qui le fait souffrir et l’empêche de retrouver le haut niveau. Dans l’Equipe, le joueur auxerrois ne cache pas sa déprime avant un dernier rendez-vous la semaine prochaine chez un spécialiste parisien afin de savoir si ce problème est opérable ou bien s’il doit mettre un terme à sa carrière.

« En début de saison, j’avais repris l’entraînement avec le groupe en forêt. Je pensais que c’était la fin du cauchemar. Le lendemain, avant un match amical, le coach m’a demandé de venir au stade m’entraîner. Les douleurs sont subitement revenues. Terribles. J’étais effondré. Pourquoi cela m’arrive, justement à moi ? (...) Parfois, je me dis que je ne vais plus jamais jouer, puis j’essaie de reprendre le dessus. Ce n’est pas possible, c’est ma vie. Les gars vont aller disputer la Ligue des champions à San Siro, à Madrid ou à l’Ajax Amsterdam. Sans moi. Ces stades mythiques, on s’y rend une seule fois dans sa vie et moi je suis là, enfermé dans mon appartement. Alors, je me pose des questions. Cette maladie, elle vient bien de quelque part. Elle n’est pas sortie par hasard. Il y a peut-être des responsables à ce qui m’arrive ? Ce n’est tout de même pas ma faute ? Je culpabilise, je pense à l’AJA, aux supporters qui vont peut-être penser que je suis une arnaque, et à Jean Fernandez, qui m’a engagé. Et je ne peux rien faire », avoue dépité l’ancien monégasque, arrivé en Bourgogne juste après son opération et qui n'a que 26 ans.