Paul Pogba, la France se met à ses genoux

Paul Pogba, la France se met à ses genoux

Icon Sport

Lundi, Paul Pogba a subi l'opération tant attendue pour son genou droit. Maintenant, reste à savoir s'il sera remis à temps pour la coupe du monde au Qatar qui débute le 20 novembre prochain. Son chirurgien a donné un début de réponse, donnant une petite lueur d'espoir.

Un début de saison pourri pour Paul Pogba. Empêtré dans des problèmes extra sportifs et familiaux graves, le milieu de la Juventus n'est plus vraiment focalisé sur le terrain. C'est d'autant plus vrai qu'il s'est blessé en préparation avec le club turinois. Un problème physique au genou qui est la principale menace pour sa participation au Mondial 2022. Le ménisque de Paul Pogba est très touché. S'il a d'abord refusé l'opération, celle-ci était malheureusement inévitable et a eu lieu ce lundi. Pendant 40 minutes, le Pr Rossi a réalisé une méniscectomie arthroscopique sur le joueur français.

Pogba de retour trois semaines avant le Mondial ?

Le médecin italien a ainsi retiré le morceau de ménisque abîmé chez le champion du monde 2018. Il s'agissait de la meilleure option restante. La suture du ménisque aurait été plus optimale, mais aurait pris plus de temps, trop pour un joueur qui veut jouer la coupe du monde 2022 au Qatar. Avec l'opération de lundi, les espoirs de Pogba d'aller au Qatar restent présents comme l'a confirmé le Pr Rossi, lequel a livré un indice sur le retour à l'entraînement du joueur.

« En accord avec les médecins de la Juventus, nous avons indiqué un temps nécessaire de huit semaines afin que Pogba puisse réintégrer l'équipe et reprendre les entraînements collectifs. C'est le délai estimé, ensuite il faut évaluer les conditions et les réactions quand il commencera à forcer », a-t-il indiqué. La Pioche pourrait donc revenir début novembre, trois semaines avant le premier match des Bleus contre l'Australie le 22 novembre. Toutefois, cela sera sans rythme dans les jambes au mieux puisque Massimiliano Allegri ne compte pas l'utiliser en novembre, comme il l'a révélé lundi. Didier Deschamps prendra-t-il le risque de le prendre quand même ? L'histoire récente de l'Equipe de France, notamment Zidane en 2002 et Vieira en 2008, a montré que prendre un cadre blessé ne payait jamais.