Le foot féminin humilié, la France a honte

Le foot féminin humilié, la France a honte

Ce mercredi, la Fédération Française de Football a reporté la date de remise des offres pour les matchs de l’équipe de France et de la D1 féminines. L’instance n’a pas précisé la raison, mais le peu d’intérêt des diffuseurs n’y est sûrement pas étranger.

La Coupe du monde féminine débute dans un peu plus de deux mois, et l’on ignore encore si la compétition sera diffusée en France. Aucune chaîne n’a acquis les droits de diffusion d’un tournoi qui ne déchaîne pas les passions dans l’Hexagone. Nommé sélectionneur des Bleues en mars dernier, Hervé Renard se bat pourtant pour la médiatisation du football féminin, manifestement en vain. La preuve, la Fédération Française de Football a annoncé ce mercredi le report de la date de remise des offres de la part des diffuseurs.

La FFF accorde un délai supplémentaire

L’instance tricolore, qui devait réunir les propositions jeudi, les enregistrera finalement le vendredi 12 mai entre 15 heures et 16 heures. Voilà déjà plusieurs mois que la FFF est à la recherche du futur détenteur des droits des matchs des Bleues et de la D1 féminine, en ce qui concerne la période 2023-2027. Pour le moment, Canal+ diffuse les rencontres du championnat mais son contrat expire au terme de la saison. Apparemment, la création de play-offs pour relancer l’intérêt et le suspense de la compétition n’attire pas grand monde.

Quant à la Coupe du monde qui se jouera du 20 juillet au 20 août, les chaînes semblent refroidies par le créneau tardif. Les matchs arriveront dans une période où les championnats masculins reprendront peu à peu. Mais surtout, le décalage horaire avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande, pays hôtes du tournoi, peuvent représenter un frein. Quoi qu’il en soit, le président de la FIFA Gianni Infantino menace d’interdire la diffusion du Mondial 2023 en France, mais aussi au Royaume-Uni, en Espagne, en Allemagne et en Italie, dans la même situation.