A cause du flou concernant la gestion du Stade de France, la Fédération Française de Football a dû trancher. A l’automne prochain, les Bleus disputeront trois matchs de qualifications pour le Mondial 2026 au Parc des Princes.
La situation du Stade de France n’est toujours pas éclaircie. En décembre dernier, GL Events était entré en négociations exclusives avec l’Etat, propriétaire de l’enceinte, pour le renouvellement de la concession. Le groupe d’événementiel avait été choisi au détriment de l’actuel concessionnaire Vinci-Bouygues qui conteste la décision devant le Conseil d’Etat. Dans ce contexte, la Fédération Française de Football et son président Philippe Diallo ont dû trancher avant le début des éliminatoires du Mondial 2026 : les Bleus recevront l’Islande (9 septembre), l’Azerbaïdjan (10 octobre) et l’Ukraine (13 novembre) au Parc des Princes.
Le Stade de France mis de côté
« En raison de l'incertitude sur le changement de concession au Stade de France en août 2025, et des contraintes d'agenda des matches internationaux, nous étions dans l'obligation de fournir à l'UEFA les stades pour les matches de qualifications de la Coupe du monde 2026, s’est expliqué Philippe Diallo. Nous avons lancé un appel d'offres et 13 villes ont été candidates pour les matchs de l'équipe de France A masculine. Après examens des critères sportifs et économiques, le Parc des Princes a été choisi pour les trois matchs de l'automne. Pour les trois suivants, en mars et juin 2026, nous nous laissons un temps de réflexion pour déterminer notre choix. »
EdF : La France a besoin de lui, il supplie Rayan Cherki https://t.co/ioLJnsvKfN
— Foot01.com (@Foot01_com) April 14, 2025
« On est très attachés au Stade de France. Mais j'ai dit en même temps que les conditions économiques qui nous avaient été faites par le passé ne répondaient pas à nos exigences, a rappelé le patron du foot français. Aujourd'hui, on est dans le cadre d'une procédure où, au moment où on se parle, l'Etat n'a toujours pas dit à qui il allait confier le Stade de France pour la future concession à partir d'août 2025. Donc c'est dans ce sens-là qu'on avait fait par anticipation un appel d'offres qui a donné ces résultats-là. Nous étudierons notamment les conditions économiques pour pouvoir retourner au Stade de France puisque nous ne nous interdisons absolument rien. » C'est aussi une manière de mettre la pression sur le futur concessionnaire.