EdF ‍: Mandanda porte « ‍un gilet pare-balles ‍» depuis 14 ans

EdF : Mandanda porte « un gilet pare-balles » depuis 14 ans

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Hugo Lloris sera au repos ce mercredi pour le dernier match de l'équipe de France dans ce premier tour du Mondial. Et pas de surprise, c'est Steve Mandanda qui sera titulaire face à la Tunisie.

Didier Deschamps n’en a pas fait mystère, dans la hiérarchie des gardiens de but tricolores, derrière Hugo Lloris, c’est le portier du Stade Rennais qui est le numéro 2 devant Alphonse Aréola. C’est donc logiquement Steve Mandanda qui débutera face à la Tunisie, les Bleus ayant déjà le ticket pour les huitièmes de finale du Mondial 2022 dans la poche. C’est forcément un sacré retour au sommet pour celui qui a été poussé sur la touche par l’Olympique de Marseille, club qu’il a préféré quitter pour avoir du temps de jeu en Bretagne alors qu’il pouvait tranquillement préparer sa fin de carrière du côté du Vélodrome où il sait que les supporters phocéens ont tourné la page. Mais ce n’est pas le genre de Steve Mandanda, et il a eu raison puisqu’il pourra compter une sélection de plus en équipe de France pendant une Coupe du Monde, ce qui n’est pas donné à tout le monde. Evoquant son frère, Parfait Mandanda avoue que rien n’a été simple pour Steve.

Steve Mandanda a résisté à toutes les attaques

Agé de 37 ans, Steve Mandanda sait bien que si Mike Maignan ne s’était pas blessé, il n’aurait probablement pas joué contre la Tunisie, et même sa présence au Qatar ne serait pas évidente. Mais malgré l’adversité, et il en a connu durant sa carrière, le gardien de but du Stade Rennais est toujours resté droit dans ses bottes, y compris face aux critiques. « Il y a une chose incroyable chez Steve, c’est qu’il se relève de tout, tout le temps ! S’il est toujours présent à ce niveau à 37 ans, c’est notamment grâce à sa force mentale (...) Quatorze ans après, il est toujours là, même si tout n’a pas été facile et qu’il lui a fallu essuyer beaucoup de critiques. De l’extérieur, on ne soupçonne pas à quel point ça peut être violent, parfois. Mais Steve, c’est comme s’il portait un gilet pare-balles, rien ne l’atteint. Dans les moments difficiles, il se renferme un peu, se pose beaucoup de questions pour s’améliorer. Mais il gère. C’est le seul avec Lloris et Benzema à durer autant », explique l’un des trois frères de Steve Mandanda, lui aussi gardien de but.