La Coupe c'est fou, et Lens renverse l'OL

La Coupe c'est fou, et Lens renverse l'OL

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Dans un match qui semblait ne pas pouvoir échapper à l’OL, Lens a égalisé au bout des arrêts de jeu avant de faire la différence en prolongation (1-2). Lyon lâche la Coupe de France et Lens jouera Monaco en quart de finale. 

A domicile face à une formation de Ligue 2, l’OL s’était fixé un objectif simple : poursuivre sa bonne série dans les coupes et ne pas trop puiser dans ses réserves. Avec quelques retouches au départ, les Rhodaniens ont accompli leur mission en se mettant rapidement à l’abri, avant de tout perdre sur le fil. Titulaire, Briand montrait qu’il avait encore des choses à apporter en smashant une tête croisée parfaite, sur un centre non moins impeccable de Miguel Lopes (1-0, 9e). Le ton était donné et Lens n’avait pas les moyens de réagir. Gomis, bien lancé par Grenier, trouvait Aréola sur le chemin de son tir du bout du pied (15e), avant de mal négocier une position pourtant très favorable devant le gardien de but prêté par le PSG (16e). En dehors des corners, Lens était incapable de mettre son adversaire en danger tandis qu’Aréola, puis Yahia d’une tête devant son gardien, sauvaient la mise sur des frappes successives de Gomis et Grenier (36e). A la pause, les « Sang et Or » s’en tiraient bien avec ce maigre retard. 

Après le repos, Lens rentrait un peu mieux dans la partie, même si le danger ne venait que sur des corners où Vercoutre était sollicité. Le portier lyonnais s’employait sur une tête de Chavarria (54e) avant de voir Mvuemba sauver son camp sur sa ligne après une tentative de Landre (67e). L’OL ne forçait pas son talent, se contentant de gérer, avec forcément une grosse pression lensoise dans les derniers instants. Et à force de jouer avec le feu, la sanction tombait. Sur un débordement en force de Coulibaly, le Lensois résistait au tacle de Koné, entrait dans la surface, avant d’être touché par Zeffane. Le pénalty logique était transformé sans trembler par Valvidia (1-1, 92e) pour une prolongation que Gerland n’avait probablement pas vu venir. 

Dès la reprise, Lyon confirmait sa faiblesse sur les corners, avec une reprise de la tête sous la barre signée Gbamin, qui avait pris le meilleur sur Gonalons (1-2, 94e). La douche froide était totale surtout que Lens prenait confiance et que Lyon peinait à se créer des occasions, laissant les « Sang et Or » aller chercher une qualification longtemps inespérée mais loin d’être volée au final.