Brandao offre la Coupe de la Ligue à l'ASSE ‍!

Brandao offre la Coupe de la Ligue à l'ASSE !

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Tout comme l'an passé, c'est Brandao qui a marqué le but de la victoire en finale de la Coupe de la Ligue, mais cette fois le Brésilien a apporté le titre à l'AS Saint-Etienne au détriment de Rennes (1-0). Les Verts ont ajouté une ligne sur leur palmarès, la première depuis 1981.

L’ambiance était chaude au Stade de France au moment du coup d’envoi et le match n’allait pas tarder à s’enflammer. C’est Rennes qui tirait la première cartouche, Erding, servi par Pitroipa, décochant une frappe que Ruffier réussissait à sortir (1e). Et l’ASSE allait vite répondre, puisque sur un corner, Clerc ratait de peu le cadre  (2e). La finale partait sur un tempo d’enfer, les deux équipes n’étant pas décidées à prendre leur temps pour faire la différence. Et les Verts allaient vite faire exploser de joie leurs supporters, puisque sur un centre d’Aubameyang, Brandao, buteur décisif avec l’OM l’an passé en finale contre l’OL, ouvrait le score, Costil ayant été trop court (1-0, 18e).

Ce but faisait mal aux Bretons, d’autant plus qu’Erding, touché à la cuisse, devait céder sa place à Cheick Diarra (25e). Saint-Étienne poussait de plus en plus fort et Brandao était à deux doigts de doubler la mise, Costil réalisant un bel arrêt sur la reprise de la tête de l’attaquant brésilien (26e). Le pressing des Verts était intense, mais Rennes évitait quand même de sombrer avant la pause.

Dès la reprise, l’ASSE repartait sur des bases similaires, et Cohade ratait de peu la balle de KO (48e). Cependant, le Stade Rennais affichait clairement une envie plus grande, même si les Bretons perdaient un deuxième cadre, Danzé, lui aussi touché à la cuisse, laissant ses coéquipiers (57e).

Le match était cette fois plus équilibré, les Verts ayant décidé de laisser le ballon à leurs adversaires, essayant de vite lancer des contres. Les joueurs d’Antonetti tentaient le tout pour le tour au fil des minutes, et mettaient une grosse pression sur le but de Ruffier sans toutefois trouver la faille. A l’approche du coup de sifflet final, l’ambiance et la tension montaient d’un cran, mais après 32 ans d’attente les Verts pouvaient fêter un titre plutôt mérité.