Rizzetto ‍: «Au PSG, il n’y a que des grands joueurs»

Rizzetto : «Au PSG, il n’y a que des grands joueurs»

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Ancien finaliste de la Coupe de France, Franck Rizzetto est désormais entraîneur de Rodez (National), adversaire du PSG en 1/8e de finale. Entretien.

Foot01 : A moins de trois semaines d’un affrontement face au PSG, la Coupe de France accapare-t-elle tous les esprits à Rodez ?
Franck Rizzetto : En dehors du groupe, oui. En ville, dans les journaux, ça parle beaucoup sur la venue du PSG. Chez les joueurs, c’est encore trop tôt, il y a le championnat qui prime et on n’y pense pas trop pour l’instant.


Justement, Rodez se bat pour rester en National. Difficile de penser à une épopée en Coupe de France dans ces conditions ?
On a une équipe jeune, un effectif pas très étoffé et il y a eu beaucoup de blessures. Cela rend la tâche plus compliquée. Les joueurs ont montré qu’ils savaient faire des choses de qualité quand ils jouaient libérés comme ils le font en Coupe. Il y a des joueurs talentueux à Rodez, mais nous ne parvenons pas toujours à confirmer en championnat. Mais notre qualification à Troyes au tour précédent était plutôt logique, et comme on dit, sur un match de Coupe, tout peut arriver. Je vois bien que les deux clubs ne sont pas dans la même catégorie, mais avec un peu de chance…


Ancien finaliste de l’épreuve avec Montpellier (1994), vous êtes l’un des rares à avoir goûté à l’élite à Rodez, quels sont les conseils que vous pouvez donner à vos joueurs ?
Je vais demander la même chose qu’avant le match face à Troyes. Il faut se libérer quand on joue un tel match. Maintenant, il y aura le PSG en face, la télé également, il ne faut pas que chacun fasse sa salade sinon ça peut mal tourner. On peut très bien s’éclater sur un terrain en se mettant au service du collectif, et faire en sorte de minimiser l’écart qu’il y a entre les deux équipes.


Que pensez-vous de cette formation du PSG au visage bien différent de ces dernières saisons ?

Un peu comme chez nous, il y a toujours eu de bons jeunes au PSG. Il a fallu attendre l’arrivée de deux joueurs très expérimentés pour que cela prenne. Giuly et Makelele, c’est la classe internationale. Avant, cette équipe était déjà talentueuse mais elle ne parvenait qu’à se lâcher en Coupe, maintenant, elle le fait en championnat. Les joueurs chevronnés ont amené un vrai plus.


Avez-vous observé plus précisément le PSG depuis le tirage au sort ?

J’ai suivi leurs matchs bien sûr, particulièrement celui de Bordeaux. J’ai noté des trucs…


Quels souvenirs gardez-vous de vos confrontations avec le PSG ?
Je les ai affrontés pas mal de fois au total. Mais je me souviens particulièrement d’un match où Raï avait régalé le Parc avec une transversale sur un coup de foulard. J’étais loin de l’action, mais c’était une image qui m’avait marquée. Au PSG, il n’y avait alors que des grands joueurs, et ce sera encore le cas pour nous dans quelques jours.