Guingamp, en avant la folie

Guingamp, en avant la folie

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Pour la première fois depuis 50 ans, un club de Ligue 2 a remporté la Coupe de France, face à Rennes (2-1) au terme d’un match renversant.

La Bretagne était en fête ce samedi soir au Stade de France dans un stade fait de Rouge et de Noir, les couleurs des deux clubs, mais ce sont les blancs de Guingamp qui l’ont emporté. Un succès acquis à la surprise générale puisque la formation de Ligue 2 était menée en seconde période, mais a su réagir grâce à un doublé de son attaquant brésilien.


Avant cela, Rennes avaient tout de même eu la mainmise sur le match en première période, sans toutefois être très dangereux hormis cette frappe puissante de Leroy sur le haut de la barre transversale de Gauclin (40e). En revanche, Guingamp, via une frappe croisée d’Eduardo (12e) et une déviation de Soumah (32e) obligeait Douchez à s’employer.


A la reprise, le repositionnement dans l’axe de Sow permettait à Rennes d’asseoir sa domination. L’attaquant rennais trouvait même la barre sur une frappe en force après un service en déviation de Leroy (53e). Une tendance qui allait être récompensée comme souvent sur un coup de pied arrêté. Un coup-franc rondement tiré par Cheyou était coupé par Bocanegra à bout portant (0-1, 69e).

Ce but avait le don de réveiller les Armoricains. Sur l’engagement ou presque, Hansson remettait involontairement dans la surface de réparation à Eduardo, qui ne se faisait pas prier pour croiser son tir hors de portée de Douchez (1-1, 72e), qui encaissait là son premier but dans cette compétition. Mais cela n’allait pas être le dernier. Sur une action faite en décalage de gauche vers la droite, le ballon parvenait une nouvelle fois au Brésilien, qui effectuait un nouveau tir croisé parfait du droit pour mettre l’En Avant en tête (2-1, 82e). Un renversement de situation qui forçait les Rennais à tout donner, mais en dehors d’une frappe trop croisée de Kembo-Ekoko dans les arrêts de jeu, les pensionnaires de Ligue 2 tenaient parfaitement le coup.


Au coup de sifflet final, Guingamp avait tout gagné. Le derby breton, la Coupe de France et le droit d’aller également en Coupe d’Europe la saison prochaine, comme au temps de sa splendeur dans les années 90.