Le Bayern, comme si de rien n'était

Le Bayern, comme si de rien n'était

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A l'expérience milanaise, la science du jeu de Mourinho et l'énorme force de frappe défensive et offensive, le Bayern Munich y opposera son enthousiasme, son physique et surtout son insouciance, symbolisée par le culot d'Arjen Robben, qui ne veut pas passer à côté de ce match.

Pour les deux prétendants à la Ligue des Champions, une victoire en finale mettrait fin à une série noire en compétition européenne. Ces dernières années, l’Inter Milan et le Bayern Munich n’ont pas vraiment brillé sur la scène continentale. Mais le succès est enfin à portée de main. Pour Arjen Robben, qui fait son grand retour à Santiago Bernabeu, ni ses anciens supporters, ni l’enjeu ne doivent mettre de pression sur les Bavarois. «Je pense que notre état d’esprit est excellent à l’intérieur de l’équipe. Je crois que tout le monde est content d’être au Bayern. Je vois que tout le monde est heureux mais il faut faire attention et ne pas rendre ce jour plus spécial qu’il ne l’est. Nous devons jouer un seul match, une finale. C’est spécial, c’est vrai, mais on doit essayer que ça reste un match aussi normal qu’un autre. […]La seule chose que je veux dire est pour les fans. Je les remercie pour ces deux très bonnes années passées à Madrid. Mais je suis avec une autre équipe maintenant. J’y suis heureux. Mais, évidemment, pour moi c’est toujours spécial de retourner ici», a tout de même concédé le Néerlandais.


Interrogé sur l’opposition de styles entre van Gaal et Mourinho, l’ancien joueur de Chelsea n’a pas eu la langue dans sa poche, et en a profité pour égratigner le Special One. «Mourinho est un coach accro à la victoire. Il a toujours une tactique de prête mais il ne pense pas trop au football, au beau football. Je crois qu’il s’intéresse davantage à la victoire», a lâché Robben. A lui de piquer sa "dope" au coach portugais ce samedi.