Pierre Ménès effaré par ce qu'il a entendu après OM-Naples

Pierre Ménès effaré par ce qu'il a entendu après OM-Naples

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Pierre Ménès ne l’a pas caché mardi soir, l’Olympique de Marseille n’a pas tenu son rang dans son match décisif de Ligue des champions face à Naples. Et sans se gêner, ce n’est pas son genre, notre confrère a reconnu sur son blog qu’il avait été estomaqué des réactions de l’entraîneur de l’OM et du buteur du soir. Pour Ménès, l’affaire est entendue, et Marseille peut déjà préparer ses valises.

« Autant il pouvait y avoir quelques regrets après le match contre les Gunners, autant cette fois il n'y en a aucun. Franchement, je suis effaré quand j'entends Baup ou Ayew dire après le match que la première mi-temps était équilibrée.  Non, elle ne l'était pas. Marseille s'est fait jongler et avec un peu plus d'adresse dans le dernier geste - notamment pour Higuain - c'est avec 2 ou 3 buts d'avance que les hommes de Benitez seraient rentrés aux vestiaires à la pause. Le Napoli jouait trop vite, avec trop de précision, trop de qualité technique… Bref, tout était trop fort pour les Olympiens. Déjà au départ, je n'étais pas fou-fou des choix d'Elie Baup, avec ce milieu Romao-Cheyrou et Ayew dans une position plus offensive. Je l'étais d'autant moins quand j'ai entendu à la mi-temps l'entraîneur marseillais se plaindre que son équipe jouait trop bas. J'avais envie de lui dire : "Bah oui, mais en jouant avec trois milieux défensifs…" Et puis je pensais que, foutu pour foutu, il lancerait Thauvin beaucoup plus tôt qu'à la 67e minute et à 0-2 (…) On nous bassine souvent avec la faiblesse du foot français, mais quand on voit que Payet a coûté une petite fortune et qu'un joueur comme Mertens a coûté sensiblement le même prix… Sur un match de cette dimension, on voit la différence, fait remarquer le consultant de Canal +, qui ne croit plus au Père Noël et encore moins à un miracle. Dans un groupe aussi dur, l'OM ne pouvait pas exister. En plus, la victoire de Dortmund à l'Emirates complique encore un peu plus la tâche des Olympiens. Les trois autres se retrouvent en effet avec six points chacun et vont donc devoir jouer jusqu'au bout pour les deux premières places. Ce qui veut dire qu'il n'y aura pas de match où tu peux espérer que l'adversaire fasse tourner. C'est peut-être même Baup qui va désormais faire tourner son équipe. »