Monaco a quand même de quoi pleurer...

Monaco a quand même de quoi pleurer...

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Malgré un gros match, Monaco n’a pas réussi à trouver la faille dans la défense de la Juventus (0-0) et quitte donc la Ligue des champions au stade des quarts de finale. De quoi avoir de gros regrets pour le vice-champion de France qui avait la place pour passer.

Pour l’AS Monaco, la stratégie était relativement simple au coup d’envoi puisque la formation de Jardim devait marquer pour espérer rejoindre le dernier carré de la Ligue des champions. Et devant leurs supporters, les Monégasques s’installaient franchement dans le camp turinois afin de tenter de trouver la faille. Cependant, s’ils avaient l’essentiel de la possession, les joueurs de la Principauté n’avaient pas réellement de très grosses occasions. Kondogbia allumait une première mèche, mais sa frappe passait à côté du but de Buffon (6e). Le gardien de la Juventus était quand même tout heureux de voir Barzagli rater le cadre, le défenseur italien étant proche de contrer un superbe centre de Silva et de marquer contre son camp (15e). L’ASM dominait, mais la Vieille Dame restait à l’affût et était proche d’ouvrir le score juste avant la pause par Tevez dont la lourde frappe n'était pas loin de trouver le cadre (45e).

Après la pause, marquée par l’entrée de Berbatov à la place de Toulalan, blessé, Monaco mettait un énorme pressing sur le défense de la Juventus. Les occasions se succédaient et le champion d’Italie semblait au bord de la rupture. Sur un coup-franc, Buffon ratait son intervention et Evra devait s’arracher pour éviter que le ballon entre dans le but (50e). Les vagues revenaient sans cesse sur le but turinois, et le gardien italien devait cette fois réussir une superbe sortie dans les pieds de Berbatov pour éviter le pire (56e). Sur un contre, Turin faisait passer le frisson dans le dos des supporters de Monaco, mais Abdenour venait superbement priver Morata d’une cartouche (61e). Peu à peu, la Juventus desserrait l’étreinte et commençait à faire un peu tourner le ballon, histoire de faire fonctionner la pendule, l’équipe transalpine ayant visiblement renoncé à l’idée de faire la différence, même si à la dernière minute Pirlo trouvait la barre (90e). A ce petit jeu, Monaco devait s'avouer vaincu et laissait la Juventus continuer sa route (0-0) au seul bénéfice du but marqué à l'aller sur un penalty discutable.