Marseille a quasiment tout perdu

Marseille a quasiment tout perdu

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Un doublé de Koevermans a permis au PSV Eindhoven d’infliger à l’OM sa troisième défaite en trois matchs de Ligue des champions (2-0). Seul un miracle permettrait aux Phocéens de se qualifier.

L’OM pas assez précis


Face à son ancienne équipe, Erik Gerets avait pris le parti de faire évoluer l’OM en 4-4-2, avec le duo Niang-Koné en pointe et la paire Ziani-Ben Arfa au soutien. Les Bataves se procuraient toutefois la première occasion de la partie. Sur une touche rapidement effectuée, Mendez trouvait Wuytens au second poteau, mais ce dernier ne parvenait pas à cadrer (6e). Marseille réagissait par l’intermédiaire de Niang, dont la reprise de la tête n’était pas assez appuyée pour tromper Isaksson (12e). L’ancien gardien rennais était tout aussi décisif sur une frappe de Ben Arfa (18e), alors que Niang voyait sa nouvelle tentative échouer du mauvais côté du poteau (19e). Dominé dans le jeu, Eindhoven passait pourtant très près de l’ouverture du score, mais Mandanda mettait Mendez en échec (25e). Une parade qui permettait aux Phocéens de croire encore à la victoire, malgré une inefficacité patente, symbolisée par le mauvais choix de Niang sur un contre, ponctué par une frappe aussi bien trop écrasée que trop croisée (43e).

Koevermans, le bourreau


Le PSV offrait un tout autre visage après le repos. A la suite d’un centre venu de la droite signé Bakkal, Afellay, isolé au deuxième poteau, trouvait le moyen de tirer au-dessus alors que le but était ouvert (47e). Sur une action similaire, Wuytens ne faisait pas mieux, après un spectaculaire raté de Zubar (49e). Puis Afellay chipait la balle dans les pieds de Cheyrou et armait une frappe des 20 mètres détournée en corner par Mandanda (50e). Le gardien international multipliait les exploits, comme sur la reprise de la tête de Koevermans (59e). Mais l’avant-centre néerlandais prenait sa revanche sur un corner de Wuytens. Isolé au sein de l’arrière-garde adverse, il trompait Mandanda de près (1-0, 71e). Une issue logique tant les Marseillais subissaient la domination du PSV. Les changements de Gerets, qui lançait Valbuena à la place d’un Ben Arfa fantomatique, n’y faisaient rien. Pire, l’OM encaissait un deuxième but. Ce diable de Koevermans se trouvait à la réception d’un centre au cordeau de Mendez. Sa reprise de la tête plongeante mystifiait Mandanda (2-0, 85e). Gerets ne pouvait que constater les dégâts. « La Ligue des champions, c’est fini pour nous. Maintenant, il faut gagner plus de 2-0 face au PSV au retour pour essayer d’être troisième », expliquait l’entraîneur de l’OM.

 

Nicolas Soto