Tout n'a pas été parfait pour le PSG contre Arsenal, et si les Gunners ont beaucoup mis la pression, c'est aussi parce qu'un joueur a raté son match. Et ce n'est pas la première fois ces derniers temps.
Le PSG n’a pas forcément réalisé un grand match contre Arsenal, mais il a su capitaliser sur sa victoire du match aller et faire le dos rond pour éviter le retour d’une équipe d’Arsenal dominatrice, mais qui n’a jamais réellement été en position de renverser totalement la vapeur. Bien évidemment, sans un grand Gigio Donnarumma, les choses auraient pu être différentes, mais le PSG a si souvent été pénalisé par un gardien pas au niveau en Coupe d’Europe, qu’il est de bon ton d’en profiter.
Un pénalty raté pour ne rien arranger
João Neves, Vitinha, Fabián Ruiz 🔝#UCL pic.twitter.com/YKfIjQH0sI
— UEFA Champions League (@ChampionsLeague) May 7, 2025
En revanche, au milieu de terrain, si Joao Neves et Fabian Ruiz ont été loués pour leur science du jeu, leur combativité et leur justesse, la disparition de Vitinha se confirme. Le Portugais avait déjà baissé de pied depuis les matchs contre Aston Villa, jouant parfois trop facile, perdant des ballons qu’il n’avait pas l’habitude de perdre. Cela s’est confirmé contre Arsenal, l’ancien du FC Porto rendant une pâle copie. Il n’a pas eu la moyenne dans L’Equipe (4/10) ou Le Parisien (4,5/10) et reste la grosse déception de ce match et de cette fin de saison. Son pénalty manqué ne lui a pas permis de sauver la mise, et aurait pu mettre le PSG en grande difficulté au final. « La plaque tournante habituelle n’a jamais pu être trouvée par ses coéquipiers », a confié le quotidien sportif, pour qui Vitinha n’a tout simplement pas fait le poids face à Partey et Rice, deux joueurs très complets et costauds physiquement.
Un problème à étudier pour Luis Enrique, qui a trouvé son 11 de départ et ne devrait pas le changer, même si la baisse de forme de Vitinha rend tout de suite le milieu de terrain du PSG moins performant, et explique aussi pourquoi Arsene a conservé aussi longtemps le ballon, ce qui n’est pas dans les habitudes parisiennes de courir autant derrière.