L'UEFA a beau avoir justifié la décision de l'arbitre de refuser le tir au but de Julian Alvarez, l'Atlético de Madrid estime que la VAR a été étrangement rapide alors que la décision était tout sauf évidente.
24 heures après l'improbable scénario des tirs au but du match retour de Ligue des champions entre les deux clubs de Madrid, le Real a déjà tourné la page, mais ce n'est pas le cas de Colchoneros. Alors que l'UEFA a attendu le milieu de l'après-midi pour dire que l'arbitre avait eu raison et produire en même temps une vidéo qui est censée mettre un terme au débat, les arguments de l'instance européenne sont contestés. « Bien que minime, le joueur a touché le ballon avec son pied d'appui avant de tirer le coup de pied, comme le montre la vidéo. Selon la règle actuelle (Lois du Jeu, Loi 14.1), la VAR a dû demander à l'arbitre d'annuler le but. L'UEFA va entamer des discussions avec la FIFA et l'IFAB pour déterminer si la règle doit être révisée dans les cas où un double contact est clairement involontaire », a en effet précisé l'UEFA.
L'UEFA communique tardivement et suscite le doute
🚨 ÚLTIMA HORA | Comunicado de la @UEFA sobre la decisión del VAR en el penalti de Julián Álvarez
— El Partidazo de COPE (@partidazocope) March 13, 2025
‼️ "Aunque fue mínimo, el jugador hizo contacto con el balón con el pie de apoyo antes de patearlo"
📹 @UEFA
📻 #PartidazoCOPE pic.twitter.com/lYIuNYN7QL
Mais du côté de l'Atlético de Madrid, on estime que l'UEFA a oublié une partie des règles, et surtout, on s'étonne que la VAR soit aussi rapide, puisque visiblement des joueurs du Real Madrid, présents au bord du terrain, ont interpellé l'arbitre sans délai. « Il existe un extrait de cette règle que l'Atlético utilise pour légitimer le but de Julian. On le trouve à la page 134 du règlement IFAB 2024/25 et il stipule : « La balle est en jeu lorsqu'elle est frappée et se déplace clairement . » Et cette « clarté » est le concept fondamental des protestations des Colchoneros : la touche supplémentaire de Julian Alvarez, clairement involontaire, était franchement difficile à détecter à la télévision et n'a été confirmée par l'UEFA que des heures après la fin du match », fait remarquer Javi Gonzalez, journaliste pour AS, qui comme tout le monde se demande comment du côté du Real Madrid, on a tout de suite été convaincu qu'il fallait annuler le tir au but. De quoi forcément alimenter les rancœurs et les soupçons.