Anelka déçu de ne pas se faire siffler au Vélodrome

Anelka déçu de ne pas se faire siffler au Vélodrome

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Enfant terrible du football français de la première à la dernière minute de sa carrière, Nicolas Anelka assume pleinement cette image. Il la pousse même jusqu’au bout, comme lors de cette nouvelle sortie médiatique avant le match de Chelsea, son club, à Marseille. Pour cette rencontre sans importance, le buteur des Blues n’a pas été retenu par Carlo Ancelotti. Comme tout compétiteur, l’attaquant français a avoué être déçu de ne pas jouer, mais en a volontairement rajouté une couche quant à l’accueil que devait lui réserver le public marseillais, en raison de son attitude vis-à-vis de l’équipe de France cet été mais aussi de son penchant très prononcé pour le PSG.

« Le manager a souhaité me mettre au repos, comme Ashley Cole. J’ai disputé pratiquement tous les matches depuis le début de saison. Je suis dans le foot depuis tellement longtemps… J’ai l’habitude. Les sifflets du public marseillais ne m’auraient rien fait. Au contraire ! J’aime ça. Je suis venu dans ce stade avec Paris et les Bleus, je me suis fait siffler et j’ai très bien dormi ensuite… Face à Arsenal avec le maillot de Liverpool, j’ai été hué. Idem lors des derbies avec Fenerbahçe, où les insultes jaillissaient des tribunes à chaque fois que l’on touchait le ballon. Istanbul, c’est cent fois pire. Je ne suis pas mort pour autant. Le football n’est qu’un jeu, on l’oublie trop souvent », a rappelé Nicolas Anelka dans les colonnes de France-Soir, avant un match face à l’OM qu’il regardera probablement de très loin.