A Lyon, les pendules ne sont pas à l’heure

A Lyon, les pendules ne sont pas à l’heure

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Il est impensable pour Lyon, après le parcours effectué depuis le tour préliminaire du mois d’août, de quitter la Ligue des Champions au stade des demi-finales sans tout donner face au Bayern Munich. Le match aller fantomatique n’est toujours pas digéré, et c’est une bonne chose pour Cris.

Au match aller, face à une formation du Bayern Munich qui était loin d’être intouchable, surtout lorsqu’elle a été réduite à 10, l’Olympique Lyonnais a incontestablement laissé passer sa chance. Reste désormais à savoir si mardi soir, à l’heure du coup de sifflet final, ce match aller manqué sera celui qui a plombé les chances lyonnaises d’arriver en finale de la Ligue des Champions. Pour le capitaine courage qu’est Cris, les faits et les regrets sont là.

« Le Bayern Munich une grande équipe, elle l’a montré contre Manchester, contre la Fiorentina, contre nous. Il faut respecter cette équipe, mais je pense qu’on a conscience qu’on n’a pas fait un bon match à Munich. On sait qu’on doit changer quelque chose pour pouvoir accéder à la finale. Le plus important c’est qu’on a pris conscience que le match aller n’était pas bon. On n’a pas réussi à faire notre jeu, et je pense que tout le monde le sait. Et ça j’en suis heureux, c’est très important que chacun en soit bien conscient », a souligné le défenseur brésilien, pour qui ce constat est la base d’une révolte forcément nécessaire pour forcer la qualification.

« On sait ce qui faut faire. On a perdu le match aller 1-0, maintenant il faut renverser la tendance. On a passé deux-trois jours ensemble, on sait ce qu’il faut faire, et il va falloir le montrer sur le terrain. On a 90 minutes pour essayer de marquer. On sait qu’on a une équipe en face qui est bien en place, qui a un bon bloc défensif. Nous allons devoir bien travailler le ballon, chose que l’on n’a pas fait au match aller. Le plus important encore une fois, c’est qu’on ait conscience de ce qu’il faut faire, devant notre public en plus », a rappelé Cris. A Lyon, la prise de conscience semble réelle, en espérant qu’elle ne soit pas trop tardive désormais.

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