Ce vendredi 13 juin, les Girondins ont rendez-vous au tribunal de commerce de Bordeaux pour présenter leur plan de continuation, lequel doit permettre au club de sortir de la procédure de redressement judiciaire. Une des propositions de Gérard Lopez risque de provoquer la colère de la FIFA.
L'avenir des Girondins se joue ce vendredi 13 juin à la chambre du conseil du tribunal de commerce de Bordeaux. Un rendez-vous qui se fera sans Gérard Lopez, autorisé à ne pas se rendre sur place à cause de l'hostilité de plusieurs dizaines de supporters présents lors de son dernier déplacement en ville le 26 mai dernier. Ses représentants auront la charge de présenter leur plan de continuation, lequel est censé permettre au club de sortir de sa procédure de redressement judiciaire. Les 400 créanciers ont du voter pour ou contre ce plan, un document de 52 pages qui recense notamment les taux de remboursement des dettes proposés par le propriétaire des
Girondins de Bordeaux. L'Equipe a résumé en huit données les éléments majeurs de la réunion décisive, parmi lesquelles on retrouve une dette qui va provoquer la colère de la FIFA.
Gérard Lopez joue encore avec la FIFA
Les nombreux créanciers à qui Bordeaux doit de l'argent ont été répartis en plusieurs classes. Certains d'entre eux ont été considérés comme étant non prioritaires, ce qui conduit à des conséquences surprenantes. En effet, comme l'indique le quotidien sportif français, Gérard Lopez prévoit d'écraser la dette sur les indemnités de transfert à 10%. En clair, sur les 9 562 500 euros dûs par les Girondins à différents clubs, le propriétaire bordelais ne veut en payer qu'un dixième. « Une disposition qui risque de faire grincer des dents la FIFA », indique L'Equipe.
Comme elle l'a montré avec l'OL, interdit de recrutement pour une dette de 2000 euros finalement régularisée, la plus haute instance du football français peut être intransigeante. A l'heure où Gérard Lopez n'est pas très bien vu dans le paysage footballistique européen - son club de Boavista a déjà été interdit de recrutement -, le dirigeant joue avec le feu. Une possible sanction de la FIFA pourrait ralentir la construction du futur effectif, « même si le club semble prêt à tenter le pari », conclut l'article à ce sujet.