Après l'annonce du départ de John Williams de son poste de directeur sportif, les Girondins de Bordeaux sont désormais pointés du doigt à cause d'un surnombre de dirigeants dans l'organigramme du club.
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Girondins de Bordeaux évoluent en National 2 pour la deuxième saison consécutive. Pourtant, au regard de l'organigramme du club, on pourrait presque croire qu'il joue encore en Ligue 2, voire en Ligue 1. Le 30 septembre dernier, le club annonçait dans un communiqué la fin de sa collaboration avec John Williams, lequel occupait un poste de directeur sportif bénévole depuis la chute du FCGB au quatrième échelon du football français. Un départ qui a permis d'ouvrir la porte à d'autres interrogations sur l'organigramme du club. Pour Julien Bée, il y a de toute évidence beaucoup trop de dirigeants bordelais, un état de fait qu'il faudrait éviter en réduisant ce nombre.
Les Girondins de Bordeaux ont trop de dirigeants
« On a peut-être trop de personnes dans l’organigramme qui sont trop liées à la direction. Mais on est quand même les Girondins de Bordeaux. Quand tu vas à Locminé, à Poitiers, quand tu leur parles, ils ont les yeux écarquillés par le nombre de personnes. Mais ce ne sont pas les Girondins de Bordeaux. Il y a trop de monde : un directeur général, un coordinateur sportif, un directeur sportif, un vice-président… Sur les quatre, il n’en faudrait qu’un, voire deux. On n’a pas besoin de tout ça. Après, un directeur sportif, c’est pas mal, car il faut quand même connaitre les divisions. Quand je parle avec les adversaires, très souvent ceux qui font le recrutement, ce sont l’entraineur et le président. Dans 90% des cas en N2, c’est le cas. A Bordeaux, le Président c’est Gérard Lopez. Il faudrait mettre un vrai président délégué. Pourquoi un coordinateur sportif, un directeur général, pourquoi tout ça ? On en revient toujours au même point avec les Girondins, c’est qu’il n’y a pas besoin de tout ça. On a trop de têtes pensantes pour un club de N2 », a déclaré le journaliste bordelais sur Forever.
Manque d'humilité ou crainte de ne pas suffisamment bien faire ? Quoi qu'il en soit, les Girondins de Bordeaux laissent cette impression qu'ils oublient qu'ils ne sont plus qu'un club de quatrième division. En tout cas, pour l'instant.