La Ligue 2 va faire pleurer

La Ligue 2 va faire pleurer

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Avec cinq équipes qui postulent fermement à la Ligue 1, la prochaine saison de L2 s'annonce très tendue et risque de faire des malheureux. 

Le championnat de Ligue 2 qui se profile risque de faire bien des malheureux tant la concurrence sera énorme pour remonter en Ligue 1. Entre les deux recalés de la saison passée, Metz et Strasbourg, qui n’ont pas digéré l’échec final, et les trois relégués, Caen, Nantes et Le Havre qui visent la remontée, il y aura forcément des déçus. Car la Ligue 2 a prouvé cette saison que les invités surprises du type Boulogne ou Montpellier ne manqueront pas. Autrement dit, dès le vendredi 7 août, date de la première journée du championnat, il faudra avoir le pied à fond sur l’accélérateur et ne jamais ralentir, sous peine de passer une année de plus dans l’antichambre de la Ligue 1 et pour certains club s’offrir une belle prise de tête.

 

A l’Est, Metz et Strasbourg peinent à tourner la page, tant les deux clubs ont pensé pouvoir retourner en Ligue 1 jusqu’à l’ultime journée. Le choc final a été brutal et les conséquences pourtant radicalement différents. Alors que le Racing a tout changé, président et entraîneur, afin de faire table rase du passé, du côté de Metz on a choisi la stabilité. Mais pour les deux formations, nul autre objectif que l’accession en L1. Ce que Gilbert Gress, le nouveau coach strasbourgeois reconnaît évidemment. « L'objectif prioritaire est la montée. Il ne faut pas se le cacher. Le Racing Club de Strasbourg n'est pas à sa place. Néanmoins, je préfère me concentrer sur mes actions. Il n'y a que les actes qui comptent, pas les paroles», prévient l’entraîneur du RCS.

 

Au sein des trois relégués, là encore on a eu trois méthodes différentes. Tandis que Nantes et le Havre s’offraient un nouveau changement de coach, le troisième en moins d’un an pour les deux équipes, Caen a maintenu Franck Dumas à son poste. Là encore, les trois mauvais élèves de la saison affirment tous vouloir remonter en mai prochain au paradis de la Ligue 1. « La remontée est notre objectif, et c'est excessivement difficile après deux descentes en trois ans. Il faut retrouver une ambiance et un état d'esprit de reconquête, de la solidarité et de la sérénité pour travailler », avoue Gernot Roht, nouvel entraîneur du FC Nantes. Mais, pour ces trois formations il faudra à la fois réussir à digérer l’échec et encaisser le choc financier provoqué par la descente. Ainsi, une formation comme Le Havre parait mieux armée que Caen ou Nantes pour ce challenge. Là où ses deux camarades d’infortune doivent vendre leurs meilleurs joueurs, achetés au temps de la splendeur, le HAC peut compter sur un effectif stable et près à repartir au combat.

 

Avec déjà cinq postulants affirmés pour trois places, il est difficile de prévoir quoi que ce soit, et surtout quelles équipes viendront changer la donne. On pense à Tours, qui a craqué au pire des moments la saison passée ou bien à Sedan, qui a payé cher un début de saison raté. A ce chapitre, toutes ces formations qui jouent les gros bras devront garder dans un coin de la tête ce qui est arrivé à Troyes. Partis pour jouer la montée, les Troyens joueront la saison prochaine en National. A bon entendeur...