Sanctionnée pour usage d’engins pyrotechniques, l’AS Saint-Etienne disputera ses deux prochains matchs à domicile à huis clos partiel. Interrogé sur le sujet en conférence de presse, l’entraîneur des Verts Eirik Horneland a préféré esquiver.
La commission de discipline a frappé. A cause des engins pyrotechniques utilisés lors du match face au Mans (2-3) le 18 octobre,
l’AS Saint-Etienne a écopé de deux matchs à huis clos partiel. La tribune Jean-Snella (Kop Sud) sera fermée pour les venues de Nancy samedi et de Bastia le 13 décembre. Deux rencontres qui se joueront dans des conditions inédites pour l’entraîneur des Verts Eirik Horneland.
« Je n'avais jamais connu ça avant dans mon parcours, a commenté l’ancien coach du SK Brann. La première fois que j'ai expérimenté ça, c'était en arrivant à Saint-Etienne lors de mon premier match face à Reims, il manquait déjà des tribunes. Ça n'a pas été le seul match d'ailleurs. Je préfère que les supporters soient là bien évidemment. Les matchs sont beaucoup plus plaisants avec eux. Ils représentent vraiment ce qu'est aussi Saint-Etienne donc j'espère qu'ils seront vite de retour. »
« A ma connaissance, sur les matchs que j’ai coachés en Norvège, je ne pense pas avoir connu de huis clos pour ces raisons, a répété le technicien. Les clubs sont sanctionnés par des amendes quand il y a de la pyrotechnie mais je ne crois pas qu'il y ait de fermeture de tribunes. » Une manière de contester les méthodes de la commission de discipline et de se ranger du côté des supporters ? Pas vraiment.
Ce n'est pas à moi d'en juger
- Eirik Horneland« Si je comprends la sanction ? C’est dur de répondre à cette question. Je pense que les règles sont claires et c'est pour ça qu'il y a des sanctions. Savoir si c'est dangereux ou pas, ce n'est pas à moi d'en juger. J'aime l'atmosphère qui règne au stade bien sûr mais savoir quand les règles doivent être appliquées ou être stoppées, ça ne dépend pas de moi, je ne suis pas un expert dans le domaine, je suis désolé », a esquivé Eirik Horneland pour éviter de se mouiller après une question piège.