Dans d'autres circonstances, cela aurait fait sourire, mais à l'heure où l'Olympique Lyonnais est au bord du précipice, le dossier du naming du stade de l'OL symbolise les dérives de la gestion version John Textor.
Le contrat de naming qui lie l'Olympique Lyonnais et Groupama s'achève le 31 juillet prochain, et à ce jour, le stade de l'OL n'aura plus de nom le 1er août. En effet, alors que Jean-Michel Aulas avait ficelé en 2017 un bon accord avec l'assureur, puisque ce dernier payait
6,9 millions d'euros par an pour associer son nom au stade de Décines, et au centre d'entraînement de l'Olympique Lyonnais. Le contrat arrivant à son terme, les négociations avaient repris entre les deux parties, mais ne se sont jamais concrétisés alors que Groupama était favorable à rester associé à l'OL via ce naming. Le Progrès révèle que c'est John Textor qui s'est totalement raté dans ce dossier, un fiasco qui symbolise un peu la manière dont l'homme d'affaires américain a géré le club rhodanien.Groupama attend toujours la réponse de Textor
Alors que l'OL joue ce mercredi son avenir devant la DNCG fédérale, le quotidien régional raconte comme le Groupama Stadium risque de perdre son nom dans trois semaines. « Alors que l’échéance approche, c’est silence radio, autant du côté de l’OL que de Groupama. Des discussions ont bien eu lieu entre les deux parties. Groupama aurait même donné son accord pour reconduire. Sauf que, comme dans beaucoup de dossiers, John Textor a tardé à valider. Avec la situation incertaine de l’OL aujourd’hui, le dossier est au point mort. Et là aussi, le résultat de l’appel de l’OL devant la DNCG sera crucial », précise le quotidien régional. De quoi apporter un éclairage encore plus brutal sur les méthodes de John Textor depuis qu'il a racheté le club lyonnais à Jean-Michel Aulas.