Deux jours après les points perdus contre Angers, les comptes se règlent encore à Marseille, où un solide renfort de cet été est pointé du doigt. Et ce n'est pas Benjamin Pavard.
L’OM a perdu deux points précieux face à Angers (2-2). L’occasion de prendre la première place est passée sous le nez des joueurs de Roberto De Zerbi. Malgré le recrutement de ténors comme Benjamin Pavard et Nayef Aguerd, tous les problèmes défensifs ne sont pas résolus. C’est le champion du monde français qui a bu la tasse la semaine dernière, avec un festival de mauvaises décisions et de buts concédés.
Contre Angers, c’est son acolyte marocain a qui pris l’eau. Si solide d’habitude, l’ancien de West Ham a effectué plusieurs erreurs, et est accusé de n’avoir pas fait grand chose pour tenter d’empêcher le but égalisateur d’Angers en fin de rencontre. Une vraie déception aux yeux de Sébastien Volpe, l’animateur du Phocéen, qui n’a pas retrouvé le Aguerd si impressionnant de ce début de saison.
« J’entends souvent dire, Nayef Aguerd s’il était pas marocain mais qu’il était français ou argentin, il vaudrait un milliard (sic) il est trop fort. Moi, depuis qu’il est arrivé à l’OM, franchement je suis en admiration. Mais sur le match contre Angers. Déjà il nous fait une Balerdi en se faisant lober par le ballon. Ok, ça arrive à tout le monde. Mais quand il est au duel avec l’attaquant (Sidiki Chérif sur le but du 2-2), je me dis à tout moment il va le tacler, il va s’interposer sur le tir. Mais en fait il l’a laissé marquer. Après tu les entends, les Aguerd et les Pavard, qui font des messages d’excuses sur Instagram, on va tout donner etc… mais en fait c’est du pipeau », a déploré Sébastien Volpe, pour qui il est nécessaire de faire plus de matchs convaincants, et moins de messages sur les réseaux sociaux.
L’un n’empêche normalement pas l’autre, mais les supporters de l’OM en ont marre d’entendre les excuses de chacun, et aimeraient au moins que leur équipe profite du petit rythme imposé par le PSG en tête de la Ligue 1 pour entretenir l’espoir d’aller chercher enfin un titre majeur.